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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Élection présidentielle à Madagascar : la journée du silence électoral sous tension


La campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle a pris fin officiellement hier. Aujourd'hui, le 15 novembre, est déclaré jour de silence électoral à Madagascar : aucune propagande, déclaration des candidats ou manifestation n'est autorisée. Demain, plus de 11 millions d'électeurs sont appelés à voter pour élire le nouveau président. Malgré les controverses pré-électorales et les contestations, les autorités maintiennent fermement le scrutin pour le 16 novembre.


Dernières consignes et préparatifs

Arsène Dama, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sera sur les chaînes nationales ce soir pour donner les dernières instructions. Les bureaux de vote seront ouverts de 6 heures à 17 heures sur tout le territoire. Les premiers résultats provisoires devraient être annoncés jeudi soir.


Tensions et préoccupations

En cette veille du scrutin, toute activité de campagne ou manifestation politique est interdite sur l'ensemble du territoire, a averti le Préfet d’Antananarivo lors d'une conférence de presse. Cependant, malgré cet avertissement, le Collectif des candidats prévoit des manifestations dans la journée, alimentant ainsi les tensions. L'arrestation éphémère du candidat Paraina Auguste a ajouté une couche de tension supplémentaire, bien qu'il ait été libéré le jour même.


Positions divergentes des candidats

Parmi les 13 candidats autorisés, 3 ont continué leur campagne jusqu'au dernier jour, tandis que les 10 autres ont appelé au report du scrutin. Siteny Randrianasoloniaiko, l'un de ces trois candidats, a exprimé son désaccord sur la tenue de l'élection dans l'état actuel, mais a également refusé de laisser Andry Rajoelina concourir sans opposition, préconisant un dialogue pour éviter une crise politique.


Appels à la médiation et mises en garde

Lors du débat télévisé électoral du 13 novembre, Siteny Randrianasoloniaiko a appelé Andry Rajoelina à une table ronde pour prévenir une nouvelle crise politique. De son côté, la plateforme de médiation PAN/FFKM, ayant prôné l'annulation du scrutin, a souligné que ceux qui persistent à vouloir tenir les élections seront tenus pour responsables des dangers potentiels.


La journée du silence électoral à Madagascar est entachée de tensions, de manifestations contestataires malgré l'interdiction, et de divisions entre les candidats quant à la pertinence du scrutin dans le contexte actuel. Les appels à la médiation et les mises en garde soulignent les préoccupations croissantes entourant le déroulement de l'élection présidentielle


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