Élections européennes : début de campagne difficile pour le camp Macron
- Ravoavahy Raharimalala
- 24 nov. 2023
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Au siège de Renaissance à Paris, lors d'une réunion du bureau exécutif du parti présidentiel, la préparation des élections européennes est à l'ordre du jour, en présence de la première ministre, Elisabeth Borne. Alors que la majorité présidentielle n'a pas encore désigné sa tête de liste, la première ministre insiste sur l'importance de contrer le RN (Rassemblement national), impliquant que cet adversaire ne doit pas être laissé libre. Elle appelle les cadres du parti à se mobiliser, affirmant que le parti doit se concentrer entièrement sur ces élections.
Concernant la désignation de la tête de liste, Elisabeth Borne indique que cela se fera "le moment venu", pouvant être début 2024 selon l'entourage d'Emmanuel Macron. Cependant, l'ancien président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, critique cette attente en demandeur qui défendra le bilan européen du parti dans les médias pendant ce temps.
François de Rugy soulève l'exemple de Nathalie Loiseau en 2019, soulignant que son investiture tardive deux mois avant le examen aurait pu nuire à sa performance électorale, arguant qu'elle avait exprimé elle-même un manque de temps pour se préparer. Marie Guévenoux, déléguée générale adjointe du parti, appuie cette idée en affirmant que plus tôt le projet et le candidat seront connus, mieux préparera le parti pour l'élection. Violette Spillebout, députée du Nord, confirme cette notion en se basant sur son expérience aux élections municipales de 2020 à Lille.
David Amiel, député de Paris, souligne également qu'une simple orientation pro-européenne ne suffira pas, mentionnant que des votes sociaux-démocrates pourraient se tourner vers Raphaël Glucksmann, potentiel tête de liste du Parti socialiste (PS).