Découvrez l'interview exclusive avec Ying Cheng, co-fondateur du Classement de Shanghaï, qui révèle comment cet outil a transformé la compétition universitaire internationale au cours des deux dernières décennies.
En 2003, le monde universitaire découvrait le tout premier Classement de Shanghaï, fruit de deux ans de comparaisons entre institutions chinoises et américaines. À l'occasion de son vingtième anniversaire, Ying Cheng, co-fondateur de ce classement et actuel directeur général de ShanghaiRanking, partage son bilan et répond aux critiques. Ce classement, qui exclut des critères tels que la qualité de l'enseignement et le respect des libertés académiques, a permis à des centaines d'universités de mieux appréhender la compétition internationale.
Au cœur des années 90, le président Jiang Zemin formulait l'ambitieux objectif d'élever le niveau des universités chinoises pour rivaliser avec les meilleures mondiales. C'est dans ce contexte que naissait l'idée du Classement de Shanghaï en 1998, fruit d'une comparaison minutieuse entre les universités chinoises et américaines. ShanghaiRanking, devenue une entreprise privée en 2009 pour garantir son indépendance vis-à-vis des gouvernements et des universités, tire principalement ses revenus des conseils fournis aux institutions académiques et gouvernementales.
Depuis sa création en 2003, le Classement de Shanghaï a évolué pour devenir un outil majeur dans le paysage universitaire mondial. Cependant, il reste sous le feu des critiques pour sa prise en compte limitée de la qualité de l'enseignement et des libertés académiques. À travers ShanghaiRanking, Ying Cheng et son équipe continuent d'aider les universités à comprendre leurs forces et faiblesses, contribuant ainsi à la compétition internationale et à l'amélioration continue de l'éducation supérieure.
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