22 juin: journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe
- Volanirina Razafindrafito
- 21 juin 2023
- 2 min de lecture
Le choix du don d'organes et la nécessité de le partager avec ses proches.

Etre pour ou contre le don d'organes post mortem est une décision personnelle qui a des répercussions sur nos proches. C'est pourquoi il est crucial de partager notre position avec notre famille. Le 22 juin, l'Agence de Biomédecine appelle le grand public à exprimer son opinion. Bien que la majorité des Français se déclarent favorables au don d'organes, beaucoup d'entre eux n'ont pas encore informé leurs proches de leur choix. Dans le cadre de cette journée nationale de réflexion, une campagne nationale encourage chacun à communiquer sa position à ses proches.
La France fait face à une pénurie d'organes. Les prélèvements ne sont possibles que dans des situations exceptionnelles. Les greffons proviennent de personnes décédées en état de mort encéphalique au sein d'un service de réanimation, généralement suite à un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme crânien. Ces cas ne représentent qu'un peu plus de 1 % des décès hospitaliers en court séjour, ce qui rend les greffons extrêmement précieux pour les patients en attente.
Malgré les efforts déployés, la France continue de faire face à une pénurie d'organes. En 2004, plus de 11 500 personnes nécessitaient une greffe pour continuer à vivre ou améliorer leur qualité de vie, mais seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Malheureusement, même 15 ans plus tard, peu de choses ont changé et le nombre de personnes en attente de greffe ne cesse d'augmenter.
Il est donc essentiel que tout le monde se mobilise. Cette année encore, l'Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l'Etablissement français des Greffes, vise à sensibiliser le grand public au don d'organes et aux greffes.