Les parties en conflit au Soudan ont convenu de respecter des normes humanitaires, mais aucune trêve n'est prévue.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les parties belligérantes au Soudan ont signé un accord historique en Arabie saoudite. Cet accord vise à établir des couloirs sécurisés permettant aux civils pris au piège des combats de quitter les zones de conflit tout en facilitant l'acheminement de l'aide humanitaire. La "Déclaration de Jeddah pour la protection des civils au Soudan" a été consultée par l'AFP et se compose d'un document de quatre pages. Cependant, il est important de noter que cet accord ne mentionne pas explicitement de trêve ou de cessez-le-feu, malgré le bilan dévastateur des derniers affrontements, avec plus de 750 morts, 5 000 blessés et plus de 900 000 personnes déplacées ou réfugiées.
Les négociations pour parvenir à cet accord crucial ont duré six jours et ont été menées par les représentants de l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, également connu sous le nom de "Hemedti". Bien que la déclaration ne garantisse pas une cessation totale des hostilités, elle représente un pas en avant important pour la protection des civils en situation de conflit et l'accès aux secours humanitaires d'urgence.
Il reste à voir comment cet accord sera mis en œuvre sur le terrain et si les parties en conflit respecteront effectivement les engagements pris. Néanmoins, cette étape encourageante offre un semblant d'espoir pour les populations civiles touchées par la violence et la souffrance au Soudan. La communauté internationale continue de suivre de près l'évolution de la situation et d'appeler à une résolution pacifique et durable du conflit afin de mettre fin aux souffrances infligées aux civils et de favoriser la stabilité et le développement du pays.
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