L'accord entre Israël et le Hamas pour une trêve de quatre jours, prévoyant l'échange de 50 otages israéliens contre 150 prisonniers palestiniens, est loin de faire l'unanimité en Israël. Malgré l'objectif commun de ramener les personnes en captivité, la méthode utilisée suscite la controverse, même parmi les familles des otages.
Un accord contesté Trois associations ont contesté l'accord devant la Cour suprême israélienne. Ce compromis, facilité par le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, implique la libération de 150 prisonniers palestiniens, une aide humanitaire à Gaza et une pause de quatre jours dans les hostilités en échange de la libération de 50 Israéliens enlevés, principalement des enfants et des mères.
Réaction des familles Les associations, telles que We Choose Life, regroupant des familles touchées par le terrorisme, critiquent cette entente dès qu'une libération de prisonniers palestiniens est envisagée par Israël. Au sein de cette association, un groupe nommé Tikva, composé notamment de Zvika Mor et Eliyahu Libman, pères de deux jeunes hommes séquestrés, exprime leurs inquiétudes. Leurs fils, Eitan Mor et Elyakim Libman, âgés de 23 ans, ont été enlevés lors du festival Tribe of Nova dans le désert du Néguev où 260 personnes ont été assassinées.
Craintes et contestation Ces pères d'otages redoutent que cet accord, concernant seulement une partie des captifs, n'abandonne les personnes dont le nom ne figure pas sur la liste initiale. Leur principal souci est que ces otages soient « abandonnés à leur sort » et exposés à un danger accru.
Perspectives incertaines Malgré l'accord en cours et la trêve entamée, la controverse persiste en Israël concernant cette négociation avec le Hamas. Les familles des otages expriment leurs préoccupations quant au sort des personnes non incluses dans cet échange, mettant en lumière les défis et les dilemmes éthiques entourant de telles situations.