La récente tragédie à Andohanimandroseza a fait l'objet d'une clarification de la part de la gendarmerie, dissipante ainsi les spéculations et les incertitudes qui ont entouré cet événement meurtrier survenu il y a cinq jours. Cet incident sanglant, impliquant cinq individus, dont un ancien haut fonctionnaire et d'anciens militaires, a été examiné lors d'une conférence de presse au siège du groupement Analamanga de la gendarmerie.
Une opération de routine
Le colonel Raoilijon Tojo, commandant du groupement Analamanga, a apporté des éclaircissements cruciaux concernant cette affaire. Il a affirmé que l'événement du 21 novembre était le résultat d'une opération standard menée par les forces de gendarmerie. Cette action était le fruit d'une enquête approfondie visant à démanteler un réseau dangereux lié à des attaques armées ayant secoué la capitale récemment. Il a tenu à préciser que cet incident n'avait aucun lien avec la situation politique actuelle et était exclusivement lié à une tentative de braquage armé.
Série d'attaques antérieures
Il a été révélé que cette bande de criminels avait déjà été impliquée dans plusieurs attaques similaires. Ils ont perpétré des braquages à Anjanamasina, Masinandriana, Ankadikely, Amboanjombe, Bongatsara, et Amborompotsy Talatamaty, dérobant bijoux et argent à chaque fois. Leur mode opératoire consistait à utiliser un véhicule d'État et à se faire passer pour des agents de la Bianco lors de leurs intrusions.
Découvertes post-attaque
Après la confrontation mortelle à Andohanimandroseza, des découvertes significatives ont été faites dans le véhicule des criminels : des billets en petites coupures, de faux documents au nom de la Bianco, des armes automatiques, et des douilles percutées. En outre, cinq autres suspects, dont deux femmes, ont été appréhendés quelques jours plus tard, bien que leurs implications restent à prouver dans le cadre de l'enquête en cours.
Cette clarification de la gendarmerie établit clairement le caractère criminel de l'incident, écartant tout lien avec des questions politiques. Cela met également en lumière le travail acharné des forces de l'ordre pour mettre fin aux activités d'une bande dangereuse, maintenant sous enquête pour leurs actions délictueuses.
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