L'OMS a émis des inquiétudes concernant la possible expansion mondiale de l'épidémie de variole du singe, communément appelée mpox, qui se propage actuellement en République démocratique du Congo (RDC). Cette maladie montre des signes d'une augmentation de la transmission par voie sexuelle, suscitant des craintes quant à sa propagation à l'échelle internationale.
Craintes de transmission internationale
La Dre Rosamund Lewis, spécialiste du mpox à l'OMS, a alerté lors d'une conférence de presse à Genève sur les risques de transmission internationale à partir de la RDC. Elle a souligné que l'épidémie prend de l'ampleur rapidement dans le pays, signalant plus de 13 000 cas suspects cette année, soit plus du double des années précédentes, avec plus de 600 décès.
Situation alarmante et évolution démographique préoccupante
Le variant 1 du virus propageant la variole du singe a suscité l'inquiétude de l'OMS fin novembre. Une mission d'évaluation a été dépêchée en réponse à cette situation. Un aspect particulièrement préoccupant est le profil démographique des zones nouvellement touchées, où pour la première fois, on observe une prédominance de cas chez les femmes par rapport aux hommes, a souligné la Dre Lewis.
Vigilance et mesures urgentes
La croissance rapide de l'épidémie de variole du singe en RDC et son impact inattendu sur les populations, en particulier le changement de répartition par sexe, soulèvent des inquiétudes quant à une éventuelle propagation internationale. L'OMS appelle à la vigilance et à une réponse rapide pour contenir cette maladie émergente et empêcher sa diffusion à l'échelle mondiale.