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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Analyse des observations internationales sur l'élection présidentielle à Madagascar

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

Les observations préliminaires des missions internationales concernant l'élection présidentielle du 16 novembre à Madagascar ont mis en lumière plusieurs problématiques clés, suscitant ainsi un débat sur la qualité du processus électoral et la nécessité d'un dialogue approfondi pour résoudre ces enjeux.


Appel à la concertation et au dialogue

Le fait que les observateurs internationaux aient souligné la nécessité d'une concertation et d'un dialogue est significatif. Ce besoin se fait particulièrement sentir autour de la question de l'éligibilité de l'ancien président, un point de discorde récurrent non résolu par une juridiction compétente. Ce débat soulève des questions plus larges sur la clarté des règles électorales et la manière dont elles sont interprétées et appliquées.


Questions sur la crédibilité des élections

Les préoccupations concernant le budget de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et la dépendance à l'égard des fonctionnaires gouvernementaux pour l'organisation des élections mettent en doute la crédibilité du processus électoral. Ces inquiétudes suggèrent-elles une possible influence gouvernementale sur la commission électorale, et dans quelle mesure cela pourrait-il compromettre l'intégrité des élections ?


Observations sur le jour du scrutin

Les constatations faites le jour du scrutin, notamment l'ouverture tardive de certains bureaux de vote et l'insuffisance des installations, sont préoccupantes. Elles pointent vers des problèmes logistiques qui pourraient avoir influencé l'expérience de vote et, potentiellement, les résultats. Comment ces défis logistiques reflètent-ils l'état de la démocratie et de la gouvernance en Madagascar ?


Manque d’engouement des électeurs

Le faible taux de participation, noté par la mission d’observation électorale de l’Union africaine et du COMESA, indique un manque d'engouement des électeurs. Ce désintérêt est-il le résultat d'un sentiment de désillusionnement envers le processus politique, ou y a-t-il d'autres facteurs en jeu ? Comment cette apathie affecte-t-elle la légitimité du processus électoral ?


Absence de plafonnement des dépenses de campagne

La mission souligne également l'absence de plafonnement des dépenses de campagne dans la loi, ce qui pourrait créer un déséquilibre entre les candidats. Ce point soulève des questions sur l'équité et l'égalité des chances dans la course électorale. Le débat pourrait se concentrer sur les réformes nécessaires pour assurer une compétition électorale plus équitable.


Vers une évaluation plus approfondie

Ces observations internationales constituent une base solide pour un dialogue plus large sur le renforcement des institutions démocratiques à Madagascar. Les enjeux soulevés, allant de la crédibilité de la CENI aux défis logistiques et au manque de participation électorale, nécessitent une analyse approfondie et des mesures correctives pour garantir la tenue d'élections libres, justes et transparentes. La publication du rapport final dans les 30 jours promet de fournir des données plus détaillées qui pourraient éclairer davantage ce débat.

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