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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Andry Rajoelina : une élection sous haute tension


Les élections présidentielles à Madagascar se déroulent sous un climat tendu, marqué par des enjeux politiques majeurs. Le président sortant, Andry Rajoelina, se positionne comme le favori pour un éventuel "premier tour dia vita" qui se profile à l'horizon. Lors de sa sortie du bureau de vote au Lycée agricole d'Ambatobe, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina et de leurs deux fils, Arena et Ilontsoa Rajoelina, il a exprimé son optimisme quant à l'issue des scrutins. Il a déclaré : "Je suis confiant en la maturité de la démocratie malgache, mais aussi sur le choix du peuple malgache."


Un scrutin inédit sous fond d'appel au boycott

Cette élection est inédite, notamment en raison de l'appel au boycott du scrutin lancé par un collectif de dix candidats. Andry Rajoelina a ouvertement condamné cette attitude de ses adversaires, affirmant que le droit de vote est fondamental et que priver les citoyens de ce droit est contraire à la loi. Il a également souligné son engagement en faveur de la voie démocratique pour accéder au pouvoir, en respectant les règles constitutionnelles.


Défense du processus électoral face aux accusations

Face aux accusations de fraudes et de manipulations électorales formulées par l'opposition, Andry Rajoelina a fermement défendu le processus électoral. Il a affirmé devant la presse étrangère présente à Ambatobe que "ces élections se sont passées dans les règles de l'art". Le Chef de délégation des observateurs électoraux de la mission des experts indépendants de la zone CEMAC, Cyrille Nguiegang, a également exprimé sa satisfaction quant à la manière dont la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a géré le processus. Il a salué le travail technique accompli par la CENI et la participation du peuple malgache à l'exercice démocratique.


Le défi des délégués de vote absents

Cependant, Cyrille Nguiegang a noté une absence remarquée de délégués de vote pour le candidat numéro 11, ainsi que pour le candidat numéro 13, qui étaient présents "par endroits". Il a souligné l'importance des délégués de vote pour garantir la crédibilité des élections. Cette constatation met en lumière un défi potentiel pour l'intégrité du processus électoral.


Les observateurs internationaux soutiennent le scrutin

Cyrille Nguiegang a également critiqué les manifestations de rue organisées par le collectif des dix candidats qui ont appelé au boycott des élections. Il a déclaré que "la démocratie se passe dans les urnes et non pas dans les rues" et a qualifié les manifestations de "sautes d'humeur". Cette position des observateurs internationaux vient renforcer le soutien aux scrutins et met en avant la nécessité de respecter les règles démocratiques.


Un débat politique enflammé

Les élections présidentielles à Madagascar ont suscité un débat politique enflammé, avec des candidats en lice, des accusations de fraude, des appels au boycott, et des observateurs internationaux qui scrutent de près le processus électoral. Andry Rajoelina se pose en candidat optimiste, tandis que l'opposition continue de contester le déroulement des élections. Le pays est à l'aube d'un "premier tour dia vita" qui pourrait avoir un impact majeur sur son avenir politique. La démocratie à Madagascar est mise à l'épreuve, et les prochains jours s'annoncent cruciaux pour l'avenir politique du pays.

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