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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Ankazobe : une adolescente enlevée par huit individus armés


La montée en flèche des vols de bœufs et des prises d'otages pour extorquer de l'argent est devenue une tendance inquiétante dans le district d'Ankazobe, ainsi que dans d'autres districts qui étaient autrefois considérés comme des zones dangereuses en matière de criminalité rurale. Les malfaiteurs semblent désormais ne plus craindre de se montrer au grand jour et osent réclamer des rançons directement aux familles de leurs victimes, souvent par téléphone. Ils semblent prêts à défier les forces de l'ordre censées intervenir dans de telles situations.


Attaque armée

Un incident récent, survenu le samedi 30 septembre dans la commune rurale de Mangasoavina, dans le district d'Ankazobe, met en lumière cette dangereuse tendance. Vers 20 heures 30 ce jour-là, la brigade territoriale de la gendarmerie d'Ankazobe a reçu un appel du maire de la commune, signalant l'enlèvement d'une jeune fille de 15 ans par des criminels armés, également connus sous le nom de "dahalo". Huit bandits, munis de fusils d'assaut AKM et de fusils de chasse, ont attaqué le village de Fidasiana dans le même district. Pour pénétrer dans le village, ils ont tiré des coups de feu pour terroriser les habitants. Une fois sur place, ils ont investi la maison d'un résident, où ils ont enlevé la fille du propriétaire. En plus de l'otage, les malfaiteurs ont également volé deux téléphones et un fusil de chasse appartenant au propriétaire. Avant de partir, ils ont laissé un téléphone portable qui servirait de moyen de communication entre la famille de la victime et les ravisseurs. En effet, les criminels ont l'intention de demander une rançon en échange de la libération de leur otage.


Fuite et recherches

Alertés par ces événements, les gendarmes des postes avancés d'Andranofeno et d'Andoharano se sont immédiatement rendus sur les lieux pour verrouiller toutes les voies potentiellement empruntées par les malfaiteurs. Informés de cette manœuvre, les criminels ont pris la fuite en direction du Nord-Est, se dirigeant vers les communes de Kiangara, Tsaramasoandro et Antatavana. Des renforts de la compagnie de la ville d'Anjozorobe, appuyés par des membres de la communauté locale (fokonolona), ont été mobilisés pour intensifier les recherches, à partir de la commune de Talata Angavo. À l'heure actuelle, aucune demande de rançon n'a été reçue par la famille de l'otage, et aucune information sur le sort de l'otage n'a encore été divulguée.


Cette situation souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans les zones touchées par cette vague de criminalité et de faire tout son possible pour mettre fin à ces actes de violence et d'extorsion qui menacent la sécurité des habitants.

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