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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Appel à l'action: enquête exigée sur le trafic d'espèces sauvages à Madagascar

Urgence à Madagascar : des défenseurs de l'environnement demandent une enquête approfondie sur le trafic dévastateur de lémuriens et de tortues. Découvrez les enjeux de cette lutte pour la sauvegarde de la biodiversité.



à l'ampleur croissante du trafic d'espèces sauvages, les défenseurs de l'environnement à Madagascar, appuyés par des organisations internationales, réclament une enquête approfondie. Cette exigence fait suite à la récente saisie de plus de 1 000 tortues radiées et 48 lémuriens, envoyés illicitement vers la Thaïlande via l'Indonésie, soulignant l'urgence de protéger la biodiversité unique de l'île.


Un réseau international démantelé

La collaboration entre la police thaïlandaise et le service américain de la faune et de la pêche a permis de démanteler un réseau de trafiquants internationaux, responsables de l'une des plus importantes saisies d'espèces protégées. Cette opération réussie met en lumière la nécessité d'une coopération transnationale pour combattre efficacement le commerce illégal d'animaux sauvages.


Demande de transparence et de justice

Des organisations telles que Transparency International, l'Alliance Voahary Gasy, WWF Madagascar, et TRAFFIC insistent pour que l'origine de ce trafic soit élucidée. Ces groupes demandent que les responsables, notamment ceux impliqués dans la collecte et l'expédition illégales des espèces, soient identifiés et traduits en justice conformément à la législation en vigueur.


Protection juridique et sanctions sévères

Les tortues radiées et les lémuriens bénéficient d'une protection stricte en vertu de la législation malgache et des conventions internationales comme la CITES. La loi malgache prévoit des peines sévères pour toute infraction, allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et des amendes pouvant atteindre 2 milliards d'ariary, surtout si les prélèvements sont effectués dans des aires protégées.


Défis et perspectives

Le trafic d'espèces sauvages, à l'instar des trafics de bois de rose et d'or, représente une menace constante pour le patrimoine naturel de Madagascar. Les efforts pour contrôler les exportations illicites doivent être intensifiés, et la surveillance des zones maritimes et autres points de sortie doit être renforcée pour empêcher de futures violations.


L'appel à une enquête approfondie sur le trafic d'espèces sauvages à Madagascar est un cri d'alarme pour renforcer la gouvernance environnementale et assurer la préservation de la biodiversité. Il est crucial que les autorités agissent rapidement pour mettre fin à ces pratiques et garantir que les richesses naturelles de l'île bénéficient aux générations futures plutôt qu'à des intérêts criminels.

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