Le paysage alpin est habituellement synonyme de pistes de ski animées, mais pour certaines stations des Alpes du Nord, cette réalité change, ouvrant une nouvelle ère de transition.
Au cœur des Alpes, au-dessus du calme plateau matheysin, Saint-Honoré (Isère) se dresse, offrant une vue spectaculaire sur la chaîne du Vercors, le mont Tabor, le massif du Dévoluy et les lacs de Laffrey. Cependant, malgré cette magnificence naturelle, un "point noir" surgit, selon le street-artiste isérois Julien Peruffo, également connu sous le nom de Diseck. Ces marques représentent un passé autrefois prometteur : les prémices d'une station de ski initiée par un maire pour compenser la fermeture des mines d'anthracite en 1997.
La vision des années 1970 avait anticipé une nouvelle dynamique pour Saint-Honoré, marquée par la construction d'une route menant à « Saint-Honoré 1 500 », l'édification de trois remontées mécaniques et la sélection d'un promoteur pour développer des infrastructures d'accueil. Le projet projetait la création de 1 400 lits touristiques, symbolisant une transition vers un tourisme de ski plus développé.
Pourtant, aujourd'hui, cette ambition se confronte à la réalité du réchauffement climatique et des changements dans les habitudes de consommation touristique. Les stations de ski cherchent à repenser leur avenir, confrontées à des hivers moins enneigés et à la nécessité de se diversifier pour attirer les visiteurs tout au long de l'année. Pour les stations de ski des Alpes du Nord, cette transformation marque le début d'une nouvelle ère, où elles s'efforcent de trouver des alternatives durables et adaptées pour leur avenir.
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