top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Bardella en tête : les européennes sous le signe du changement

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

À une semaine des élections européennes, Jordan Bardella conforte sa première place avec 33 % des intentions de vote. Suivez les dynamiques de vote et les enjeux de cette dernière ligne droite !



À une semaine des élections européennes du 9 juin, les dynamiques de vote révèlent un paysage politique en pleine transformation. Jordan Bardella, du Rassemblement National (RN), consolide sa première place avec 33 % des intentions de vote, tandis que Valérie Hayer de la majorité présidentielle et Raphaël Glucksmann de la liste PS-Place publique se disputent la deuxième place.


La montée du rassemblement national

Jordan Bardella, leader du Rassemblement National, poursuit son ascension, confortant ainsi la position de son parti comme principal choix des électeurs. Depuis mars, Bardella a réussi à augmenter son score de 2 points de pourcentage, atteignant désormais 33 % des intentions de vote selon la dernière enquête électorale réalisée par l’institut Ipsos. Cette enquête, conduite en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po, l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde, révèle une dynamique favorable pour le RN dans cette dernière ligne droite avant le scrutin.


Avec une marge d’erreur de 1,2 point de pourcentage, cette progression reflète un soutien croissant parmi les électeurs certains de voter. Bardella semble capitaliser sur une campagne axée sur des thèmes nationaux et européens résonant avec une frange significative de l’électorat français.


Renaissance en difficulté

De l'autre côté de l'échiquier politique, Valérie Hayer, candidate de la majorité présidentielle, rencontre des difficultés. Après avoir perdu un point en avril, puis un autre en mai, sa liste stagne à 16 % des intentions de vote. Cette baisse progressive met en évidence les défis auxquels la majorité présidentielle est confrontée, notamment l'érosion du soutien populaire dans un contexte politique de plus en plus polarisé.


Hayer et son équipe devront redoubler d’efforts pour regagner du terrain face à la montée en puissance du RN. La marge d’erreur pour ses résultats est de 1 point de pourcentage, ce qui laisse peu de place pour des fluctuations significatives à moins d’un revirement notable de l’opinion publique dans les jours à venir.


Glucksmann et la stabilisation du PS-Place publique

Raphaël Glucksmann, représentant de la liste PS-Place publique, connaît une période de stabilisation après une forte progression initiale. Après avoir gagné du terrain entre mars et avril, il ne parvient à augmenter son score que de 0,5 point en mai, atteignant ainsi 14,5 % des intentions de vote.


Cette stabilisation peut être perçue comme un signe de consolidation de sa base électorale. Toutefois, avec une marge d’erreur de 0,9 point de pourcentage, l’équilibre reste fragile et pourrait basculer dans un sens comme dans l’autre. Glucksmann devra maintenir l’élan de sa campagne pour espérer dépasser Hayer et éventuellement contester la domination de Bardella.


Un scénario ouvert

À une semaine des élections, les intentions de vote dessinent un scénario ouvert où tout peut encore arriver. Le Rassemblement National, avec Jordan Bardella à sa tête, semble bien positionné pour remporter une victoire significative. Cependant, les campagnes de Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann restent cruciales, chaque point gagné ou perdu pouvant déterminer l’issue finale du scrutin.


L'enjeu des élections européennes ne se limite pas seulement aux sièges remportés, mais aussi à l'impulsion politique que chaque parti pourra revendiquer pour les années à venir. Les jours restants seront déterminants pour influencer les indécis et mobiliser les électeurs.

1 vue
bottom of page