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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Candidats unis incitent syndicats et fonctionnaires à protester


Alors que le paysage politique se réchauffe, les acteurs clés sur l'échiquier revendiquent une place dans le débat qui façonne l'avenir de la nation. Le Collectif des candidats, un front uni de personnalités politiques, a lancé un appel vibrant aux fonctionnaires et aux syndicalistes, les invitant à se joindre à leur mouvement de protestation. Cette stratégie marque une nouvelle phase dans leur lutte, non seulement soulignant leur détermination mais aussi cherchant à élargir la portée de leur voix.


La manifestation, entrant dans sa troisième semaine, est loin d'être un murmure de désaccords isolés. Elle est devenue un cri de ralliement pour ceux qui cherchent le changement. Malgré la fatigue et les défis, notamment les événements tumultueux du week-end, le Collectif est résolu à insuffler une nouvelle vie dans ses efforts. Cette persévérance est un message clair à l'establishment : ils ne reculeront pas jusqu'à ce que l'état de droit soit une réalité vécue et non un idéal lointain.


Le chemin de la marche pacifique a révélé plus que la résilience des candidats et de leurs partisans. Il a mis en lumière une solidarité qui transcende les affiliations politiques individuelles. Les absences remarquées de certains candidats, comme Siteny Randrianasoloniaiko et Andry Raobelina, n'ont pas ébranlé l'unité du groupe. Cette solidarité en face de l'adversité soulève des questions cruciales sur la nature de la leadership et la responsabilité politique dans les périodes de crise.


Cependant, au-delà de la solidarité, il y a un appel à la discipline, un rejet du statu quo de l'intimidation et de la violence. Les tactiques de contre-manifestation adoptées par les partisans du régime en place signalent une ère troublante de division, exploitant les citoyens des quartiers populaires pour étouffer les voix dissidentes. Cette approche est un jeu dangereux, mettant en péril non seulement la sécurité actuelle mais aussi l'intégrité future de la nation.


Le Collectif des candidats se dresse non seulement comme un groupe de personnalités politiques mais aussi comme un symbole de résistance civile. En évitant la Place du 13 mai, ils démontrent une maturité politique, privilégiant la sécurité et le bien-être de leurs partisans. Cette décision stratégique, loin d'être un signe de faiblesse, souligne leur engagement envers une révolution pacifique, invitant les citoyens à réécrire leur histoire loin de la répression et de la peur.


Leur prochain rendez-vous, une marche prévue au Cenam Andavamamba, est plus qu'une simple manifestation. C'est un test de la détermination collective et de la volonté de la nation de se tenir aux côtés de ceux qui cherchent à remodeler l'ordre politique. Les fonctionnaires, les travailleurs du secteur privé et les syndicalistes se voient offrir une place dans ce mouvement, un appel à abandonner la passivité pour une participation active.


Face à ce tournant, la question demeure: cette coalition de candidats, de fonctionnaires et de syndicalistes sera-t-elle le catalyseur du changement tant attendu? Seul le temps, et la volonté du peuple, apporteront une réponse. En attendant, chaque pas de la marche porte en lui l'écho des aspirations de millions d'individus, résonnant bien au-delà des rues qu'ils foulent.

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