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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Chute d'une dignitaire malgache : Romy Andrianarisoa condamnée pour corruption

Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet à la Présidence de Madagascar, reste en prison jusqu'en 2027 pour corruption, après avoir tenté d'extorquer une société minière britannique.



Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet de la Présidence de la République de Madagascar, a été condamnée à une peine de prison ferme par un tribunal britannique pour corruption. Cet événement met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption à l'échelle internationale.


Détails de la condamnation

La Southwark Crown Court au Royaume-Uni a récemment prononcé une sentence de trois ans et demi de prison à l'encontre de Romy Andrianarisoa, après sa détention initiale en août 2023. Cette décision fait suite à une enquête menée par la National Crime Agency (NCA) qui a révélé des enregistrements audio compromettants. Ces enregistrements ont prouvé ses tentatives de soutirer de l'argent à la société minière britannique Gemfields, spécialisée dans les pierres précieuses.


Preuves accablantes et aveux

Les preuves audio, clés dans le dossier, ont démontré que Andrianarisoa avait tenté de négocier des bakchichs avec les dirigeants de Gemfields pour faciliter un contrat minier. En outre, elle a admis avoir utilisé une société-écran basée en Suisse pour des transactions illicites, ce qui a exacerbé la gravité de son cas. Cette révélation a eu lieu lors d'une réunion à Londres le jour de son arrestation.


Réactions judiciaires et implications

Thomas Short, procureur spécialisé dans la criminalité économique au Crown Prosecution Service, a souligné la nature délibérée des actes de corruption de Andrianarisoa, la décrivant comme une "fonctionnaire corrompue" ayant abusé de ses fonctions publiques pour s'enrichir personnellement. Le tribunal a également loué l'action de Gemfields pour avoir signalé l'affaire, protégeant ainsi l'intégrité de son entreprise et d'autres potentielles victimes.


Co-accusé et conséquences

Philippe Tabuteau, identifié comme complice dans cette affaire, a également été condamné à deux ans et trois mois de prison ferme. Cette condamnation souligne l'étendue du réseau et l'implication de plusieurs parties dans le schéma de corruption.


L'affaire Romy Andrianarisoa illustre la portée et la complexité de la corruption internationale et la nécessité de la vigilance constante des entreprises et des gouvernements pour protéger l'intégrité des institutions publiques et privées. Alors que Andrianarisoa devra passer les trois prochaines années en détention, son cas sert d'exemple dissuasif et de rappel des risques liés à la corruption et de l'importance de la transparence dans les affaires publiques et commerciales.

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