CONSEIL DES MINISTRES : NOMINATIONS AU SEIN DES ÉCOLES DOCTORALES DE TOLIARA ET DE FIANARANTSOA
- TAHINISOA Ursulà Marcelle
- il y a 31 minutes
- 6 min de lecture
L’annonce officielle émanant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESUPRES), datée du 12 novembre 2025, confirme une série de nominations importantes au sein des universités publiques de Toliara et de Fianarantsoa. Par voie de décision gouvernementale, plusieurs responsables académiques se voient confier la direction de différentes écoles doctorales, chacune relevant de domaines de recherche essentiels pour le développement scientifique, environnemental, culturel et socio-économique du pays. La publication de ces désignations vise à informer la communauté universitaire et le grand public des nouveaux encadrements qui piloteront la formation doctorale et la recherche avancée dans les mois à venir.

Des nominations stratégiques au sein de l’Université de Toliara
La première partie de l’annonce détaillant les nominations concerne l’Université de Toliara, où plusieurs écoles doctorales clés obtiennent de nouveaux directeurs. Ces orientations académiques couvrent une diversité de disciplines, allant des sciences fondamentales à la culture, en passant par la biodiversité et les sciences marines.
Selon le communiqué, Andriamatoa Razakamanana Théodore est nommé à la tête de l’École Doctorale spécialisée en Géosciences, Physique, Chimie de l’Environnement et Systèmes Hôtes-Pathogènes (GPCEHP). Cette école doctorale couvre un spectre scientifique majeur incluant les sciences exactes, les interactions entre environnement et agents pathogènes, ainsi que les enjeux liés aux écosystèmes naturels et anthropisés. Une telle direction confère une responsabilité importante en matière d’encadrement des recherches sur les dynamiques environnementales, les risques sanitaires et les transformations physiques du territoire.
Par ailleurs, Andriamatoa Koto Bernard est désigné comme directeur de l’École Doctorale Lettres, Humanités et Indépendance Culturelle. Cette structure académique s’inscrit dans les sciences humaines et sociales, avec un accent sur les dynamiques culturelles et la préservation de l’héritage identitaire. Ce champ de recherche permet d’explorer la littérature, l’histoire, les pratiques sociales, ainsi que les questions liées à la construction culturelle dans un contexte contemporain en mouvement. La nomination consacre un pilotage renouvelé pour soutenir la recherche dans un secteur essentiel à la compréhension des sociétés et de leurs évolutions.
L’annonce mentionne également la nomination d’Andriamatoa René de Rolland Lily Arison à la direction de l’École Doctorale Biodiversité et Environnements Tropicaux. Cette entité couvre des thématiques cruciales dans un pays reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle mais vulnérable. La direction de cette école doctorale implique la supervision de travaux portant sur la conservation, les menaces environnementales, la gestion durable des milieux tropicaux ainsi que l’analyse des interactions entre espèces et habitats.
Enfin, Andriamatoa Lavitra Thierry prendra la tête de l’École Doctorale relevant de l’Institut Halieutique et des Sciences Marines (HSM). Cette nomination concerne un domaine stratégique, celui des ressources marines, de leur exploitation et de leur préservation. L’Institut Halieutique est une institution réputée pour sa contribution à la recherche sur les écosystèmes marins, les ressources halieutiques et les problématiques côtières. La direction de cette école doctorale est donc essentielle pour encadrer la recherche appliquée dans un secteur déterminant pour l’économie et la sécurité alimentaire.
La diversité des domaines de recherche couverts à Toliara
L’ensemble des nominations opérées à l’Université de Toliara illustre la variété des thématiques de formation doctorale soutenues par le MESUPRES. Les champs d’étude mentionnés couvrent des disciplines fondamentales pour le développement scientifique et pour la compréhension des enjeux actuels du pays. Les sciences environnementales, en particulier, occupent une place prépondérante, témoignant de l’importance accordée à la gestion durable des ressources naturelles et aux défis climatiques.
Les nominations dans les sciences humaines jouent également un rôle déterminant. Elles rappellent que le développement académique ne se limite pas aux approches scientifiques mais englobe aussi l’analyse des réalités culturelles, linguistiques et sociales. Les problématiques liées à la culture, à l’indépendance identitaire et à la transmission des savoirs sont essentielles pour soutenir un développement sociétal équilibré et inclusif.
Par ailleurs, la nomination d’un directeur pour l’Institut Halieutique souligne la volonté de renforcer la formation et la recherche dans un domaine crucial pour l’économie nationale. Les ressources halieutiques constituent un pilier pour de nombreuses communautés littorales. Leur gestion scientifique et durable exige un encadrement rigoureux, basé sur des recherches de pointe et sur une formation doctorale solide.
Ces différentes nominations à Toliara montrent la volonté du ministère de renforcer la gouvernance des structures doctorales afin de garantir une meilleure qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le pilotage de telles entités nécessite expertise, rigueur scientifique et capacité de gestion, des exigences que ces désignations entendent répondre.
Les nouvelles directions au sein de l’Université de Fianarantsoa
L’annonce gouvernementale se poursuit avec les nominations effectuées à l’Université de Fianarantsoa. Deux écoles doctorales voient ainsi leurs nouveaux responsables officiellement nommés, dans des disciplines axées sur les systèmes informatiques et les sciences sociales appliquées à la gouvernance.
D’après le communiqué, Andriamatoa Raniriharinosy Karyl Danielson est nommé directeur de l’École Doctorale Modélisation Informatique. Cette structure est consacrée à la recherche dans les domaines du numérique, des algorithmes, des systèmes informatiques et de la modélisation. Dans un contexte mondial marqué par la transformation numérique, la maîtrise et l’innovation technologique constituent des enjeux majeurs pour le développement socio-économique. Cette nomination vise à soutenir la production scientifique dans des domaines essentiels tels que la simulation, l’analyse de données, l’intelligence artificielle et la conception de systèmes informatiques.
La seconde nomination concerne Andriamatoa Razaranainaina Jean Claude, désigné pour diriger l’École Doctorale Gouvernance et Sociétés en Mutations. Cette école doctorale s’intéresse aux dynamiques sociales, aux transformations institutionnelles et aux mutations politiques ou économiques. La gouvernance, entendue comme la manière dont les institutions, les organisations et les communautés sont administrées, est un domaine stratégique pour appréhender les enjeux de développement, de réforme et de modernisation. Cette nomination renforce ainsi la recherche en sciences sociales dans un contexte national et international en constante évolution.
Ces deux désignations illustrent l’engagement du MESUPRES en faveur d’une structuration renforcée des écoles doctorales, dans des disciplines complémentaires. D’un côté, la technologie et la modélisation numérique ; de l’autre, la compréhension des sociétés et de leurs institutions. Ensemble, elles participent à la consolidation du paysage académique de Fianarantsoa.
Une publication officielle à forte portée institutionnelle
Le document publié par le ministère adopte une présentation claire et institutionnelle mettant en valeur son caractère officiel. En en-tête, le logo de la République ainsi que celui du MESUPRES rappellent le cadre gouvernemental de ces décisions. Le texte souligne que les nominations sont effectuées par décision gouvernementale, soulignant ainsi l’importance du processus administratif et réglementaire dans la désignation des responsables d’écoles doctorales.
Le choix de rendre publiques ces nominations permet non seulement d’informer les acteurs du système éducatif, mais aussi d’assurer la transparence dans la gestion des structures universitaires. Dans un contexte où les écoles doctorales jouent un rôle clé dans la formation des futurs chercheurs, la communication autour de leur direction participe à renforcer la confiance dans les institutions académiques.
La date du 12 novembre 2025 apposée au bas du document ajoute un repère temporel clair, attestant du caractère récent de ces décisions. Cette publication s’inscrit ainsi dans un cycle régulier de communications officielles du ministère concernant la gestion du système d’enseignement supérieur.
L’importance stratégique des écoles doctorales dans le paysage universitaire
Les écoles doctorales représentent aujourd’hui un pilier essentiel dans l’organisation et la qualité de la recherche universitaire. Présentes dans toutes les grandes universités, elles assurent l’encadrement des doctorants, l’organisation des formations spécifiques, la coordination des laboratoires associés et la valorisation des travaux scientifiques. Elles constituent donc un levier important pour élever le niveau de la recherche nationale et renforcer la visibilité internationale des universités.
À travers ces nominations, le ministère manifeste une volonté affirmée de consolider les structures de recherche et de formation avancée. Chaque domaine concerné répond à des enjeux précis : l’environnement, les sciences marines, les lettres et humanités, la biodiversité, l’informatique ou encore la gouvernance. Ces thématiques ne sont pas choisies au hasard ; elles correspondent à des priorités nationales, à des défis globaux et à des secteurs où le pays dispose d’un potentiel scientifique et stratégique majeur.
En renforçant l’encadrement des écoles doctorales, l’ambition est également d’améliorer l’accompagnement des doctorants. Une direction structurée et active permet d’offrir des conditions de travail favorables, de promouvoir les collaborations internationales, de renforcer les programmes de formation et de soutenir la publication scientifique. De telles améliorations contribuent à l’excellence académique et à l’attractivité des universités publiques.
Par ailleurs, les écoles doctorales jouent un rôle fondamental dans le transfert de connaissances et la production d’expertise. Les recherches menées dans ces structures alimentent les politiques publiques, éclairent la prise de décision et offrent des solutions innovantes dans des secteurs clés comme l’environnement, la gestion des ressources, le numérique ou les sciences sociales.
L’annonce du 12 novembre 2025 s’inscrit ainsi dans une perspective de consolidation du système d’enseignement supérieur, dans lequel les écoles doctorales occupent une place centrale. Les nouvelles directions nommées auront la responsabilité d’assurer la qualité académique, de soutenir les avancées scientifiques et de participer activement au développement socio-économique du pays.