Annick Zoary Ratsiraka, secrétaire nationale du parti AREMA, a exprimé sa frustration suite au rejet de plusieurs candidatures de son parti par l’Organe de Vérification et d’Enregistrement des Candidatures (OVEC) et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Malgré des dossiers jugés complets, ces candidatures n'ont pas été acceptées, soulevant des questions de conformité avec les procédures électorales et légales.
Les détails de la contestation
Selon Annick Ratsiraka, il existe des irrégularités notables dans le processus de validation des candidatures. Elle a spécifiquement mentionné une demande de prolongation de la période de dépôt des candidatures due au passage du cyclone Gamane, qui a affecté plusieurs districts et aurait justifié, selon elle, un délai supplémentaire. Cette demande semble avoir été ignorée, ajoutant à la controverse.
Problèmes avec le paiement des cautionnements
L'incident rapporté par le secrétaire général adjoint du parti AREMA, qui s'est vu refuser le paiement de la caution pour 25 candidats à la "Paierie générale" à Antanimena le 10 avril, est particulièrement préoccupant. Ratsiraka fait remarquer que d'autres candidats ayant payé leur caution le même jour ont été acceptés, ce qui soulève des inquiétudes quant à une possible incohérence ou partialité dans le traitement des candidatures.
Mesures prises par AREMA
Face à ces obstacles, des procès-verbaux ont été rédigés en présence d'huissiers de justice, et une plainte a été déposée auprès de la CENI et de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Ces démarches légales visent à contester officiellement les décisions de rejet et à rechercher un réexamen des cas contestés.
Situation actuelle des candidatures
Malgré ces défis, AREMA a réussi à maintenir quatre de ses candidats dans la course pour les législatives. Cependant, les revendications de traitement injuste demeurent un point de discorde majeur qui pourrait influencer la perception publique du processus électoral.
Enjeux pour la démocratie
Cette situation met en lumière les défis de l'intégrité électorale à Madagascar. La réponse des autorités électorales à ces contestations sera cruciale pour la confiance du public dans le processus électoral. Les actions d'AREMA et les réponses des institutions électorales pourraient avoir des répercussions importantes sur la transparence et l'équité des élections législatives à venir.
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