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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Contestation de l'opposition à la candidature d'Erdogan en Turquie.

La liste provisoire des candidats autorisés à concourir pour les présidentielles et législatives du 14 mai en Turquie a été publiée par le Haut conseil électoral, incluant l'actuel président Recep Tayyip Erdogan, mais son opposition conteste la légalité de sa candidature en raison de la limite constitutionnelle de deux mandats présidentiels.


Depuis 2007, la Constitution turque stipule qu'un président ne peut être élu que deux fois. Cependant, l'opposition conteste la candidature de Recep Tayyip Erdogan, président sortant, pour les élections présidentielles et législatives du 14 mai, car il achève son deuxième mandat. Bien que sept partis d'opposition aient déposé une requête pour faire annuler sa candidature auprès du Haut conseil électoral, le pouvoir se défend en arguant qu'une révision constitutionnelle adoptée en 2017 a activé un régime présidentiel, et non plus parlementaire. Selon cette interprétation, le premier mandat de M. Erdogan en tant que président, entre 2014 et 2018, ne devrait donc pas être pris en compte. Alors que la liste des candidats sera publiée vendredi, il est peu probable que l'institution électorale donne raison à l'opposition.


Malgré l'avis de nombreux constitutionnalistes et même d'un ancien président du Haut conseil électoral qui implique l'opposition, il est peu probable que cette institution donne raison aux détracteurs de M. Erdogan. En effet, le Haut conseil électoral a pris ces dernières années des décisions controversées favorables au pouvoir. La liste définitive des candidats sera publiée vendredi, mais la situation reste tendue en Turquie à moins de sept semaines des élections présidentielles et législatives.

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