La COP28, qui se tiendra à Dubaï, mettra sans doute l'industrie pétrolière sous les projecteurs, en particulier en raison du rôle majeur de l'hôte et président de la conférence, Sultan Ahmed Al-Jaber, également à la tête d'une grande compagnie pétrolière.
Un enjeu pressant
Même avec la montée des énergies renouvelables, le pétrole et le gaz dominent toujours le marché énergétique mondial. Il est essentiel de neutraliser leur impact climatique en 25 ans pour atténuer la crise climatique.
Engagements ambigus
Les grandes majors pétrolières, bien qu'elles représentent une fraction de la production mondiale, se positionnent en leaders de la transition écologique. Elles visent la neutralité carbone d'ici 2050. Toutefois, le terme "neutralité carbone" demeure flou. Chaque compagnie a sa propre définition, ses propres indicateurs et méthodes de comptage, rendant la comparaison difficile pour toutes les parties prenantes.
La controverse
Certaines entreprises, comme les majors américaines, considèrent uniquement les émissions directes liées à la production. Elles ignorent les émissions les plus significatives qui proviennent de la combustion du carburant par les consommateurs finaux. Cette distinction est cruciale pour comprendre l'authenticité de leurs engagements.
Alors que la COP28 approche, un cadre international clair et transparent pour l'industrie pétrolière est plus que nécessaire. Seule une compréhension commune de la "neutralité carbone" permettra une action efficace et cohérente contre le changement climatique.
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