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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Crise à l’ONE : urgence d'une nomination à sa tête

Urgence à l'ONE : une crise de leadership menace des projets environnementaux clés. Qui prendra les rênes?


La situation au sein de l'Office national pour l’environnement (ONE) alarme profondément les organisations de la société civile. Suite au limogeage du précédent directeur général le 17 mai, la position de directeur général par intérim est actuellement tenue par le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, qui est aussi le Président du Conseil d’Administration de l’ONE. Cette situation, jugée représentative de la mauvaise gouvernance qui sévit dans le secteur, engendre une stagnation des évaluations environnementales pour plusieurs projets d'envergure, en raison de l'absence d'un signataire reconnu par le décret MECIE.


La société civile soulève la nécessité d'une séparation claire entre le pouvoir exécutif de l’ONE et le pouvoir de contrôle du ministère concerné, insistant sur le rôle crucial de l’ONE. En effet, l'office a pour mission de prévenir les risques environnementaux associés aux projets d'investissement et de lutter contre les pollutions. Dans le contexte pré-électoral actuel, marqué par une hausse potentielle du pillage des ressources naturelles et des défaillances dans l'application de la loi, l'importance de l'ONE est d'autant plus cruciale.


En outre, l’ONE joue un rôle essentiel dans l'évaluation et la validation de grands projets d’infrastructures, tels que les nouvelles villes, autoroutes et systèmes de mobilité urbaine. Sa bonne marche est donc indispensable pour assurer un développement respectueux de l’environnement. Toutefois, la gestion actuelle est pointée du doigt pour entraver le bon fonctionnement de l'institution, comme mentionné dans le communiqué.



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