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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Crise financière: arriérés colossaux des pétroliers menacent les routes de Madagascar

418 milliards d'ariary en jeu : Madagascar au bord d'une crise routière majeure. Découvrez comment les dettes des pétroliers pourraient remodeler l'avenir des infrastructures nationales.


Une crise financière grandit dans les coulisses de Madagascar, où les arriérés de redevance pour l'entretien routier (RER), dus par les compagnies pétrolières, atteignent des sommets alarmants de 418 milliards d'ariary. Le gouvernement malgache, face à cette situation critique, intensifie les mesures pour récupérer ces fonds essentiels à la réhabilitation de l'infrastructure nationale.


Une dette en Crescendo: analyse des arriérés

Depuis 2015, les dettes accumulées par les groupements pétroliers envers le Fonds Routier s'élèvent à plus de 419 milliards d'ariary, avec des contributions manquantes réparties sur plusieurs années, illustrant une tendance inquiétante d'accumulation de dette. L'année 2024 commence avec 20 milliards d'ariary déjà dus, s'ajoutant aux arriérés des années précédentes, démontrant la profondeur du problème financier.


Pressions gouvernementales et réquisitions

En réponse à la dégradation continue des routes nationales, et dans un contexte de non-respect des engagements financiers par les pétroliers, le gouvernement malgache a autorisé le Fonds Routier à engager des réquisitions de paiement. Cette décision, prise lors du Conseil des ministres, vise à assurer une résolution rapide et efficace de la crise.


Dialogues et impasses: le défi de la médiation

Malgré les efforts du Fonds Routier, qui a organisé plusieurs rencontres depuis janvier 2024 pour négocier une solution à l'amiable, les négociations semblent stagner. Un protocole d'accord établi en décembre 2023, qui engageait les pétroliers à régulariser une grande partie de leur dette, n'a pas été respecté, exacerbant les tensions entre les parties.


Enjeux croisés et revendications compensatoires

La complexité de la situation est accentuée par les demandes compensatoires des compagnies pétrolières, qui réclament à l'État le règlement de leurs propres créances envers la société Jirama. Ces revendications créent une situation délicate, où chaque partie se trouve à la fois créancière et débitrice, compliquant d'autant plus les démarches de résolution.


La crise des arriérés du Fonds Routier envers les groupements pétroliers de Madagascar est un véritable casse-tête financier et administratif pour le pays. Alors que les routes continuent de se dégrader, la nécessité d'une solution durable et équitable se fait pressante. Les décisions prises dans les prochains mois seront cruciales pour l'avenir des infrastructures malgaches et la stabilité économique du pays.

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