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Démission présidentielle : le dilemme du calendrier à Madagascar



La vie politique à Madagascar s'intensifie alors que les élections présidentielles approchent. Un des points sensibles est la date de la démission du président en exercice, Andry Rajoelina, qui souhaite briguer un nouveau mandat. Ce débat rappelle la situation similaire de 2018 concernant l'ancien président, Hery Rajaonarimampianina.


Calendrier juridique et politique

Selon la Constitution, un président en exercice candidat à sa propre succession doit démissionner 60 jours avant le scrutin. Pour les élections du 09 novembre 2023, cela donne le 10 septembre 2023 comme date de démission pour Andry Rajoelina. Cette date est confirmée par les juristes du pouvoir.


Annonce imminente

L'annonce officielle de la candidature d'Andry Rajoelina est prévue pour le 06 septembre 2023, juste avant que la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) n'arrête la liste définitive des candidats le 07 septembre 2023.


L'ombre du précédent de 2018

Hery Rajaonarimampianina avait démissionné le 07 septembre 2018, exactement deux mois avant les élections du 07 novembre 2018. Cette action crée un précédent qui pourrait être invoqué par les adversaires d'Andry Rajoelina, qui pointent également des questions sur sa nationalité pour contester son éligibilité.


La question de la nationalité

Outre la date de la démission, la nationalité du président en exercice est un autre sujet de controverse. La HCC devrait cependant valider la conformité des candidatures le 07 septembre 2023, ce qui pourrait éclairer ce point.


Interprétation des "soixante jours"

L'interprétation exacte de la période de 60 jours pourrait devenir un sujet de débat juridique et politique, étant donné la différence de calendrier entre 2018 et 2023. Les intéressés pourraient même avoir recours à des calculs minutieux pour s'assurer de la conformité au délai constitutionnel.


conclusion

Le décompte jusqu'à la date de démission du président Andry Rajoelina est suivi de près et pourrait susciter des débats, non seulement en raison des précédents mais aussi des questions constitutionnelles qu'il soulève. Cela ajoute une nouvelle couche de complexité à une scène politique déjà tendue, en marge des élections présidentielles de novembre 2023 à Madagascar.

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