L'inauguration en grande pompe d'une "gigafactory" de batteries électriques à Douvrin, dans le nord de la France, a réuni trois ministres français, deux ministres allemand et italien, ainsi que les dirigeants de Total, Stellantis et Mercedes.
Trois ministres français, deux ministres allemand et italien, ainsi que les dirigeants de Total, Stellantis et Mercedes étaient présents lors de l'inauguration spectaculaire, le mardi 30 mai, d'une "gigafactory" à Douvrin, près de Lens, dans le nord de la France. Le gouvernement français voit en cette usine le symbole de la réindustrialisation du pays et de la reprise de la souveraineté européenne. L'objectif de cette usine est de fournir des batteries "made in France" pour les deux millions de véhicules électriques que le gouvernement prévoit de produire sur le territoire d'ici 2030.
Ce projet industriel colossal, financé à hauteur de plus de trois milliards d'euros grâce à des fonds européens publics et privés, représente un défi majeur. Trois grandes entreprises se sont associées : Stellantis (anciennement PSA-Peugeot), Total, qui détient la technologie, et le géant allemand de l'automobile, Mercedes-Benz. Les gouvernements français et allemand ont également contribué à hauteur de 1,2 milliard d'euros en aides publiques.
Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a qualifié ce projet de plus grand projet franco-allemand depuis Airbus. En plus de l'usine française, deux autres sont prévues en Allemagne et en Italie d'ici 2025.