Les anciens ministres en difficulté lors des législatives du 29 mai. Découvrez pourquoi la notoriété politique ne garantit pas toujours une victoire !
Les élections législatives du 29 mai dernier ont démontré que même les anciens membres du gouvernement ne sont pas à l'abri des défis électoraux. Solo Andriamanampisoa, Hajo Andrianainarivelo, et Bary Rafatrolaza, autrefois figures influentes du gouvernement, peinent à convaincre dans leurs fiefs respectifs. Cette situation met en lumière les difficultés auxquelles ces anciens ministres sont confrontés lorsqu'il s'agit de transformer leur notoriété en votes.
Solo Andriamanampisoa : une notoriété en déclin
Solo Andriamanampisoa, ancien ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, illustre parfaitement cette réalité. Malgré sa visibilité et son influence à Fandriana, les premières tendances dévoilées par la commission électorale le placent en difficulté. Ses années de service au gouvernement ne semblent pas suffire à assurer une victoire, témoignant d'un électorat plus exigeant et moins impressionné par les titres passés.
Haingo Nambinina : une bataille serrée
À Ambositra, Haingo Nambinina, ancienne ministre de la Population et ex-gouverneure de l’Amoron’i Mania, se retrouve en deuxième position selon les premiers dépouillements. Cette position révèle une compétition acharnée, où l'expérience passée ne garantit pas nécessairement une avance décisive. Nambinina, malgré ses accomplissements antérieurs, doit faire face à une nouvelle réalité politique plus compétitive et imprévisible.
Lalatiana Rakotondrazafy : en second plan
Lalatiana Rakotondrazafy, ex-ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, fait face à des défis similaires à Faratsiho. Bien qu'elle ait été une figure centrale de son ministère, elle n'occupe actuellement que la seconde place dans sa ville natale. Ce résultat partiel indique que les électeurs recherchent peut-être des alternatives ou de nouvelles visions, au-delà des figures établies.
Tianarivelo Razafimahefa : talonné par un indépendant
À Ambatolampy, Tianarivelo Razafimahefa, ancien ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, se trouve également en position de faiblesse. Malgré son statut de conseiller spécial du président, il est provisoirement second derrière l’indépendant Miarintsoa Rakotomalala, alias Ramim’s. Cette situation souligne l'attrait croissant pour les candidats indépendants, perçus comme des alternatives viables face aux représentants de la plateforme présidentielle IRMAR.
Volahaingo Marie Thérèse : terrain perdu
Volahaingo Marie Thérèse, ancienne ministre de l’Éducation nationale en 2019, connaît une déconvenue similaire à Bealanana. En tant que candidate indépendante et dissidente du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM), elle peine à maintenir sa position dominante dans son propre fief. Cette perte de terrain montre que la dissidence politique ne suffit pas à mobiliser un soutien suffisant pour garantir une victoire électorale.
Hajo Andrianainarivelo et les autres : des réverses conséquentes
Hajo Andrianainarivelo, ancien ministre de l’Aménagement du Territoire, subit également une défaite marquante à Avaradrano. Brunelle Razafitsiandraofa, ancien ministre du Tourisme, est en train de perdre les élections à Ikongo. De même, d'anciens membres du gouvernement comme Eric Razafimandimby et Barry Emmanuel Rafatrolaza, bien que se présentant sous l’étiquette indépendante, rencontrent des résultats défavorables à Mandritsara et à Kandreho respectivement.
Des expériences inutilisées
D'autres figures gouvernementales comme Eléonore Johasy, ancienne ministre de la Culture, et Jean Emile Tsaranazy, ancien ministre des Travaux publics sous Didier Ratsiraka, connaissent également la défaite dans leurs circonscriptions à Vangaindrano. Ces échecs électoraux montrent que l'expérience gouvernementale et la notoriété ne suffisent pas toujours à garantir une victoire.
Un terrain électoral imprévisible
Ces résultats des élections législatives du 29 mai dernier démontrent clairement que, même avec une expérience gouvernementale significative et une notoriété certaine, les anciens ministres doivent encore prouver leur valeur aux électeurs. La visibilité et les avantages liés à leurs anciens postes ne garantissent pas toujours une victoire. Ces législatives illustrent un électorat exigeant, à la recherche de nouvelles alternatives et moins impressionné par les titres passés.