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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurRavoavahy Raharimalala

Deuxième cas humain de grippe aviaire lié à une épidémie bovine aux États-Unis

Moins de deux mois après le premier cas, les autorités sanitaires américaines ont confirmé un deuxième cas humain de grippe aviaire en lien avec une épidémie touchant les troupeaux de vaches aux États-Unis. Ce second cas, détecté dans l'État du Michigan, a été annoncé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) le mercredi 22 mai.



Le premier cas, survenu le 1er avril au Texas, avait déjà suscité une grande inquiétude. Il s'agissait alors de la première infection humaine au monde par la grippe aviaire via une vache. Cette nouvelle situation a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à exprimer son "énorme inquiétude" mi-avril, face à la propagation croissante de la souche H5N1 à de nouvelles espèces animales.


Les faits récents

La personne récemment infectée dans le Michigan travaille dans une ferme où le virus H5N1 a été détecté chez les vaches. Selon les CDC, cette personne n'a présenté de symptômes qu'au niveau des yeux, similaire au cas du patient texan. Les autorités sanitaires ont tenu à rassurer le public, affirmant que le risque pour la population américaine reste faible.


Une propagation inquiétante

Depuis le début de l'épidémie, des troupeaux de bovins dans au moins neuf États américains ont été touchés. Le premier signalement de cette épidémie date du 25 mars. L'inquiétude des experts s'intensifie avec le nombre croissant de mammifères infectés, bien que les cas humains restent rares. Il n'existe actuellement aucune preuve de transmission d'humain à humain, mais la crainte d'une mutation facilitant cette transmission persiste.


Consommation de lait pasteurisé sans danger

Les autorités sanitaires ont également rassuré le public sur la sécurité de la consommation de lait pasteurisé, qui reste sans danger malgré l'épidémie. Les mesures de pasteurisation sont efficaces pour éliminer le virus H5N1, garantissant ainsi la sécurité des produits laitiers.


Les précédents cas de grippe aviaire

Avant cette épidémie touchant les bovins, un cas humain de grippe aviaire avait été signalé aux États-Unis en 2022, dans le Colorado, mais il s'agissait alors d'une infection par des volailles. La nouvelle épidémie soulève des questions sur la capacité du virus à s'adapter et à infecter de nouvelles espèces animales.


Réponse des autorités et des experts

Face à cette situation, les autorités américaines intensifient les mesures de surveillance et de contrôle dans les fermes affectées. Des quarantaines et des abattages sélectifs des troupeaux infectés sont en cours pour contenir la propagation du virus. Les experts en santé animale et publique continuent de surveiller étroitement l'évolution de la situation et d'évaluer les risques potentiels pour la santé humaine.


L'OMS en alerte

L'OMS suit de près la situation aux États-Unis et collabore avec les autorités locales pour fournir des conseils et des ressources. L'organisation souligne l'importance de la vigilance et de la préparation face à une possible mutation du virus qui pourrait augmenter sa transmissibilité entre humains.


La recherche en cours

Des efforts de recherche sont en cours pour mieux comprendre le comportement du virus H5N1 dans les populations bovines et son potentiel de transmission à l'homme. Des études sur la génétique du virus, son mode de transmission et ses mutations potentielles sont essentielles pour développer des stratégies de prévention et de traitement efficaces.


La découverte d'un deuxième cas humain de grippe aviaire lié à une épidémie bovine aux États-Unis est un rappel poignant de la menace constante des maladies zoonotiques. Bien que le risque pour la population générale reste faible, la situation nécessite une surveillance et une réponse continue pour prévenir une crise sanitaire plus grave. La communauté scientifique et les autorités sanitaires doivent travailler de concert pour protéger la santé publique et prévenir la propagation de ce virus potentiellement dangereux.

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