Le groupe Task Force affirme que la transition est une décision politique orchestrée par une minorité de politiciens.
Des membres de la diaspora malgache résidant en Europe ont émis une condamnation ferme contre toute tentative visant à provoquer des troubles dans leur pays d'origine. Réunis au sein du Collectif Task Force, une nouvelle structure regroupant plusieurs associations et citoyens, ils s'opposent fermement au projet de mise en place d'un régime transitoire appelé Transition d'Entente Nationale (TEN) soutenu par une partie de l'opposition. Dans un communiqué publié hier, le collectif dénonce cette initiative comme un calcul politique orchestré par une minorité de politiciens. De plus, le groupe condamne catégoriquement toute action visant à perturber le processus électoral, affirmant que toutes les conditions requises pour des élections libres et constitutionnelles sont déjà réunies. Selon le Collectif Task Force, Madagascar ne traverse pas actuellement de crise politique majeure, et par conséquent, une transition n'est pas nécessaire.
Dans un souci d'apaisement, le groupement appelle tous les acteurs politiques et citoyens à privilégier l'intérêt supérieur de la nation et à mettre de côté leurs intérêts personnels. Les membres de la diaspora insistent sur l'importance de garantir la tenue d'élections libres et acceptées par tous, avec la participation active d'observateurs internationaux ainsi que de tous les acteurs nationaux. Le Collectif souligne également l'importance de maintenir la paix et la solidarité, notamment en cette période où Madagascar se prépare à accueillir les Jeux des Îles de l'océan Indien. Le groupement exprime son soutien au président Andry Rajoelina et au gouvernement dirigé par Christian Ntsay pour leurs efforts visant au développement du pays et à la réalisation des objectifs d'émergence. Selon le communiqué, les progrès réalisés dans le cadre des initiatives Velirano sont maintenant tangibles et visibles.