Le rappeur Toomaj Salehi, connu pour ses chansons contestataires en Iran, a été torturé et est en besoin urgent de soins médicaux, selon une ONG, alors qu'il est détenu depuis octobre dernier et risque la peine de mort sans accès à un avocat de son choix.

Le rappeur iranien Toomaj Salehi, arrêté fin octobre pour avoir soutenu les manifestations hostiles au pouvoir en Iran, a besoin de soins médicaux "urgents" qui ne peuvent être fournis en prison, selon le Centre pour les droits humains en Iran (CHRI). L'artiste risque la peine de mort en Iran pour "corruption sur terre". Marjane Satrapi, auteure de "Persepolis", soutient que Toomaj est devenu un symbole pour tout un pays, et que sa libération serait synonyme de libération de la parole en Iran.
Le rappeur Toomaj Salehi, emprisonné en Iran depuis octobre dernier, est détenu à l'isolement à Dastgerd, sans accès à une défense équitable et à des soins médicaux d'urgence. L'ONG Centre pour les droits humains en Iran a appelé une pression internationale pour sa libération, ainsi que pour celle d'autres politiques détenues en Iran. La vidéo de ses aveux pourrait avoir été obtenue sous la contrainte, selon son avocat français, qui a déposé une plainte devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour sauver la vie de Toomaj Salehi et relancer la mobilisation internationale en sa faveur.
Le rappeur iranien Toomaj Salehi, emprisonné depuis octobre 2020 pour avoir soutenu des manifestations hostiles au régime, a été torturé et a besoin d'un traitement médical d'urgence, dénonce le Centre pour les droits humains en Iran. Le jeune musicien risque la peine de mort et est privé d'une défense équitable, d'accès à un avocat de son choix, ainsi que de soins médicaux. Il est devenu un symbole pour les classes ouvrières et les défavorisés en Iran, mais a été sévèrement torturé les premiers jours suivant son arrestation. Le pays est agité par un mouvement de contestation depuis la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, et au moins 537 personnes ont été tuées dans la répression de ces manifestations, selon l'ONG Iran human rights (IHR).