Les fêtes de fin d'année se profilent à l'horizon, mais le contexte économique rend les achats festifs difficiles pour de nombreux ménages. L'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat affecte considérablement la préparation de Noël.
Pression sur les prix des denrées alimentaires et décorations
La hausse significative des prix des viandes et volailles, très demandées pendant cette période, préoccupe les consommateurs. Les tarifs atteignent des niveaux élevés : 20 000 ariary pour un kilo de viande de bœuf, 80 000 ariary pour une oie et jusqu'à 200 000 ariary pour une dinde. Les sapins, incontournables pour Noël, sont également plus coûteux cette année : environ 90 000 ariary pour un sapin de 1,50 m fabriqué en Chine et 120 000 ariary pour un modèle artisanal de 2 m. Les décorations comme les boules et les guirlandes ne sont pas en reste avec des prix allant jusqu'à 20 000 ariary pour un paquet de 20 boules de décoration.
Impact sur les choix et les dépenses
Cette situation pousse les consommateurs à revoir leurs habitudes d'achat. Beaucoup optent pour des alternatives plus abordables, comme réutiliser les sapins de Noël des années précédentes ou limiter les dépenses en décorations pour consacrer leur budget aux repas de Noël et du Nouvel An.
Ambiance de fête malgré les difficultés
Malgré la crise économique et la baisse du pouvoir d'achat, l'esprit festif est présent à Antananarivo. La ville est parée de lumières et d'ornements festifs. Les lieux emblématiques, comme l'Hôtel de ville avec son grand sapin, attirent de nombreux visiteurs en quête de la magie de Noël et de moments conviviaux en famille.
La situation économique difficile n'entame pas la détermination des habitants à célébrer Noël et les festivités de fin d'année, l'occasion de se retrouver autour des valeurs essentielles malgré les défis économiques actuels.
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