Les réactions de la gauche ont été vives, certains élus qualifiant les propos de Véran de honteux et rappelant l'inaction du gouvernement face aux enjeux.
Les propos du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, sur la grève prévue par les organisations syndicales à partir du 7 mars contre la réforme des retraites ont suscité des réactions et des moqueries des élus de la gauche, notamment ceux de la Nupes. Véran a mis en garde contre les conséquences d'une telle mobilisation, affirmant que cela mettrait « la France à l'arrêt », négligerait la santé des enfants et prendrait le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou sanitaire. Ces propos ont été interprétés comme une tentative de contenir la mobilisation à venir.
Les réactions de la gauche ont été vives, certains élus qualifiant les propos de Véran de honteux et rappelant l'inaction du gouvernement face aux enjeux climatiques. Julien Bayou, député écologiste, a interpellé le ministre en lui demandant de se consacrer à la lutte contre le dérèglement climatique au lieu de brutaliser le pays avec la réforme des retraites. Alma Dufour, députée insoumise, a dénoncé les arguments anti-grève du gouvernement et a rappelé les deux condamnations du gouvernement pour inaction climatique.
Cette opposition frontale entre le gouvernement et la gauche sur la question des retraites et de l'environnement risque d'aggraver la situation politique en France. Les organisations syndicales continuent de mobiliser pour le 7 mars et promettent une grève massive qui pourrait paralyser le pays. Face à cette situation, le gouvernement doit trouver un compromis pour éviter une crise sociale majeure. Les enjeux environnementaux sont également au cœur de cette crise et la gauche doit continuer de faire pression pour que le gouvernement agisse enfin pour protéger la planète.