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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurAndriamihaja Rafanomezantsoa

France : La réorganisation de boutiques alourdit le climat social chez Orange.

Le transfert de magasins vers une filiale aux conditions de travail moins favorables suscite l'opposition des syndicats.



Orange doit faire face à un second front social alors que les syndicats s'opposent à la réorganisation de son réseau de boutiques. Les plans prévoient de transférer jusqu'à 150 des 279 magasins du groupe vers sa filiale Générale de Téléphone (GDT), où les salaires et les accords sociaux sont moins avantageux. Environ 1 800 salariés d'Orange pourraient être concernés par ces transferts, selon les syndicats. Après des négociations tendues avec les syndicats pendant plus d'un mois, la phase de signature de l'accord s'ouvre aujourd'hui, le 20 avril, et se poursuivra jusqu'au 5 mai. Cependant, les trois syndicats - CFE-CGC, CGT et SUD - ont quitté la table des négociations ces dernières semaines, rendant peu probable la signature d'un accord, car il faut trois syndicats pour atteindre la majorité requise. Les organisations syndicales doivent maintenant sonder leurs adhérents sur le terrain avant de se prononcer.


Le projet de réorganisation intervient alors que les syndicats d'Orange sont déjà mobilisés contre le plan de suppression de 670 postes chez Orange Business, la division pour les entreprises. La réorganisation des boutiques pourrait donc alourdir le climat social chez l'opérateur télécoms. Les négociations ont été tendues et houleuses, selon plusieurs participants. Bien que la séance de relecture du texte se soit tenue le 19 avril en présence des deux dernières organisations encore autour de la table - CFDT et FO - il n'y a pas de garantie que les syndicats signeront l'accord. Kaoutar Schwind, de FO, a déclaré que le syndicat était "allé au bout de [son] mandat de négociation", mais cela ne signifie pas qu'ils signeront l'accord. Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC d'Orange, a également déclaré qu'il ne signerait pas un accord qui serait en dessous de la loi.

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