Les élèves de la classe de la professeure assassinée ont vécu un véritable cauchemar. Ils ont assisté impuissants à l'attaque de leur camarade, qui est entré dans la salle de cours armé d'un couteau.
C'est avec une immense tristesse que la communauté éducative a appris la mort d'une professeure au collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz. Mercredi, cette enseignante d'espagnol a été poignardée à mort par l'un de ses élèves lors d'un cours de seconde. La victime, âgée de 52 ans, est décédée sur place malgré l'intervention des secours qui n'ont pas réussi à la ranimer. L'agresseur, un adolescent de 16 ans, a été placé en garde à vue. Une enquête pour assassinat a été ouverte.
Les élèves de la classe de la professeure assassinée ont vécu un véritable cauchemar. Ils ont assisté impuissants à l'attaque de leur camarade, qui est entré dans la salle de cours armé d'un couteau. Paniqués, ils ont pris la fuite par une autre porte de la classe. Selon certains médias, l'assaillant aurait déclaré être « possédé » et avoir entendu des voix. Les motifs exacts de son acte sont encore inconnus et les enquêteurs vont chercher à déterminer son état psychologique.
La France est sous le choc après cette tragédie. Emmanuel Macron a exprimé son émotion et sa solidarité envers la famille de la victime, ses collègues et ses élèves. Le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a annoncé qu'une minute de silence sera observée dans tous les établissements scolaires de France en hommage à l'enseignante assassinée. C'est la première fois qu'un enseignant est tué dans l'exercice de ses fonctions depuis l'assassinat de Samuel Paty en 2020. Ce drame rappelle l'importance de la sécurité des enseignants et de la nécessité d'assurer leur protection dans les établissements scolaires.