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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Gérald Darmanin reporte sa visite à Nouméa en décembre : l’impasse persiste sur l’avenir institution

Photo du rédacteur: Ravoavahy RaharimalalaRavoavahy Raharimalala

Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a annoncé son possible retour à Nouméa au début du mois de décembre suite à un déplacement infructueux dans le cadre des discussions sur l'avenir institutionnel de l'archipel. Samedi, le ministre a souligné qu'il conditionnait ce retour à la tenue de réunions impliquant l'État, les indépendantistes et les non-indépendantistes.


Une impasse politique

Malgré ses efforts, Gérald Darmanin n'a pas réussi à réunir les indépendantistes de l'Union calédonienne autour de la table des négociations. Ce résultat a été déclaré par le ministre depuis Nouméa, exprimant sa déception quant à l'issue des réunions.


Nouvelle tentative à l’horizon

Lors d'une interview accordée à la radio RRB et aux chaînes de télévision locales, Gérald Darmanin a évoqué la possibilité de revenir les 4 et 5 décembre, à condition que des discussions tripartites aient lieu, incluant les représentants de l'État, les indépendantistes et les non-indépendantistes.


Échec des échanges précédents

Ce déplacement infructueux marque la cinquième visite de Gérald Darmanin en Nouvelle-Calédonie au cours de l'année passée. Son objectif était de dialoguer avec les partis locaux et d'explorer les perspectives du futur statut du territoire.

Il a consacré une grande partie de son temps à rencontrer l'Union calédonienne, une composante clé du Front de libération kanak socialiste (FLNKS), lors de ses visites vendredi et samedi derniers. Malgré ses tentatives répétées, le ministre n'a pas réussi à persuader le mouvement de s'engager dans des pourparlers tripartites.


Enjeux pour l'avenir

L'impasse persistante sur ces discussions cruciales concernant l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie soulève des préoccupations quant à la résolution de cette question délicate. Les pourparlers entre les différentes parties semblent stagnants, laissant ainsi des incertitudes sur les prochaines étapes à suivre pour aboutir à un consensus.


Un contexte sensible

Cette situation reflète les tensions persistantes et les difficultés à trouver un terrain d'entente entre les différents acteurs politiques de la Nouvelle-Calédonie. L'enjeu de l'avenir institutionnel de l'archipel reste crucial, mais les divergences semblent freiner tout progrès significatif pour le moment.


L'annonce d'un éventuel retour de Gérald Darmanin en décembre souligne l'importance de maintenir un dialogue ouvert et de chercher des solutions concertées pour surmonter les obstacles actuels.

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