Le Centre Pompidou, à Paris, est touché par une grève qui a débuté le 16 octobre et se poursuit, fermant les portes de l'institution pour la cinquième fois. La situation semble sans issue, malgré les négociations entre les syndicats et la direction. Les agents réclament des garanties pour leur avenir pendant les cinq années de fermeture prévues de 2025 à 2030, en raison de travaux importants, notamment de désamiantage.
Inquiétudes du personnel Les employés demandent un lieu unique pour leur redéploiement et craignent que des prestataires externes soient embauchés. Alors que l'avenir est clair pour certains, notamment la Bibliothèque publique d'information et l'Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique-musique), qui ont trouvé des solutions de relocalisation, la situation est incertaine pour la majorité des agents. Ils seront réaffectés entre les lieux de stockage existant dans le nord de Paris, la nouvelle antenne francilienne de Massy (Essonne) prévue à l'été 2026, et le Grand Palais, où le Centre Pompidou pourra organiser des expositions en 2025 sur environ 2 800 mètres carrés.
Différentes perspectives
Le président du Centre Pompidou, Laurent Le Bon, a vanté les solutions de relocalisation proposées, soulignant leur caractère exceptionnel. Cependant, les syndicats maintiennent leur pression, soulignant que, malgré les déclarations positives, de nombreux employés ignorent toujours où ils seront affectés et dans quelles conditions.
La grève au Centre Pompidou met en lumière le malaise profond du personnel face à l'incertitude de leur avenir pendant la fermeture prévue de 2025 à 2030. La nécessité de garanties écrites et de solutions claires pour le redéploiement des agents reste un point de contention important entre les syndicats et la direction.
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