
Depuis le lundi, les pompiers de Toamasina ont déclenché une grève pour faire entendre leurs revendications concernant le paiement de 15 mois d'arriérés d'indemnité de risque et de salissure. Plutôt que de descendre dans la rue, ils ont choisi de brandir des banderoles à l'entrée de leur caserne pour alerter l'opinion publique sur leur situation.
Selon le colonel Charles Désiré, chef de corps des sapeurs-pompiers de Toamasina, il est essentiel de noter que le paiement de ces indemnités est distinct de leurs salaires et relève de la Trésorerie générale plutôt que de la Commune urbaine de Toamasina. Bien que la situation soit actuellement considérée comme un problème administratif, toutes les procédures nécessaires sont déjà en cours pour garantir le paiement de ces arriérés d'indemnité dans les plus brefs délais.
Malgré leur grève, les pompiers de Toamasina maintiennent un service minimum grâce à une organisation interne. Il est à noter que cette grève n'est pas leur première action de protestation, car ils avaient déjà observé une grève au début du mois de décembre 2023. Cependant, leurs revendications n'ont pas encore été satisfaites.
Cette grève souligne l'importance des indemnités pour les pompiers, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité de la population. Les autorités locales et nationales devront rapidement résoudre cette situation pour garantir que les pompiers de Toamasina reçoivent les indemnités qui leur sont dues, reconnaissant ainsi leur dévouement et leurs sacrifices pour assurer la sécurité de la communauté.