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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Grève universitaire à Madagascar : Le mouvement syndical persiste

Alors que le mouvement syndical universitaire prend de l'ampleur, le ministère résiste-t-il à la pression croissante des enseignants et étudiants


La situation devient de plus en plus tendue dans les universités malgaches. Le syndicat des enseignants-chercheurs (SECES) a initié un mouvement de grève il y a quelques semaines, et ce mouvement continue de gagner en intensité. Baptisée "université morte", cette action collective voit les enseignants, en collaboration avec le personnel administratif et technique, interrompt tous les cours et examens. La fermeture actuelle de l'université d'Antananarivo, en vigueur depuis le 17 juillet, devrait se prolonger jusqu'au 7 août.

La durée de cette grève dépendra des réponses du ministère de tutelle aux revendications du SECES, notamment concernant les retards de paiement relatifs aux heures supplémentaires et aux indemnités des enseignants vacataires pour la période 2018-2019. Par solidarité, la faculté de Droit et de Science politique (FDSP) a rejoint le mouvement, en réaction aux accusations portées contre certains enseignants suite à la fuite d'un sujet du baccalauréat.

Bien que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique soit sous pression, il ne semble pas encore prêt à répondre aux demandes des enseignants. En guise de mesure palliative, le ministère s'est engagé à régler les arriérés de bourses d'études des cinq derniers mois cette semaine, tentant ainsi de satisfaire les étudiants et de minimiser l'impact de la grève.

Cependant, cette grève prolongée risque d'avoir des répercussions majeures sur le calendrier académique, ce qui pourrait engendrer la frustration des étudiants. De plus, cette situation pourrait s'aggraver dans un contexte politique déjà instable, notamment en raison de l'approche des élections présidentielles.

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