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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Hommage national à Gisèle Halimi : un débat sur la récupération politique.

Des associations féministes et l'un des fils de Gisèle Halimi ont critiqué l'hommage, accusant le président Emmanuel Macron de vouloir en faire une récupération politique et une diversion dans un contexte social houleux.


Emmanuel Macron préside un hommage national à Gisèle Halimi, avocate et militante féministe décédée en juillet 2020, en cette Journée internationale des droits des femmes. Cependant, certains considèrent que cet hommage est une récupération politique et une diversion du contexte social houleux. Des associations féministes et le fils journaliste de Gisèle Halimi, Serge Halimi, ont refusé l'invitation de l'Élysée, tandis que le président français est accusé de vouloir instrumentaliser la mémoire de l'avocate. Du côté de l'Élysée, on se défend de toute tentative de récupération politique.

Malgré la présence du fils aîné de Gisèle Halimi, l'absence de Serge Halimi et des associations féministes, l'Élysée a décidé d'organiser cet hommage le 8 mars, en rappelant tous les combats menés par l'avocate en faveur des droits des femmes, contre la torture en Algérie et pour la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse. Toutefois, l'idée de l'inscrire dans la Constitution est en discussion au Parlement.

Le débat sur l'hommage national à Gisèle Halimi souligne les difficultés de la lutte contre les violences faites aux femmes en France. Pour les militantes féministes, la meilleure façon de rendre hommage à l'avocate est de manifester ce mercredi pour les droits des femmes. De leur côté, les conseillers de l'Élysée se concentrent sur le positif de l'hommage et défendent la décision prise plusieurs semaines auparavant, tout en précisant qu'Emmanuel Macron n'établit aucun lien avec l'actualité sociale houleuse.


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