Rahul Gandhi voit sa demande de suspension de condamnation rejetée en Inde.
L'opposant indien Rahul Gandhi a vu sa condamnation confirmée en appel, ce qui réduit encore plus ses chances de revenir à la politique parlementaire. Ancien candidat au poste de Premier ministre, Rahul Gandhi avait été récemment condamné à une peine de prison pour diffamation envers Narendra Modi, entraînant ainsi sa disqualification comme député fédéral. Cette condamnation fait suite à des propos tenus lors de la campagne électorale de 2019 où Rahul Gandhi avait insinué que « tous les voleurs ont Modi comme nom de famille ». Le juge du tribunal de Surat, au Gujarat, a rejeté ce jeudi la demande de suspension de peine prononcée le 23 mars dernier contre Rahul Gandhi, soulignant que l'homme politique aurait dû faire plus attention à son langage péjoratif envers le Premier ministre.
Cette confirmation de condamnation est un coup dur pour Rahul Gandhi qui avait déjà été fortement critiqué pour sa gestion des élections de 2019. Bien que certains de ses partisans continuent de le soutenir, beaucoup s'interrogent désormais sur son avenir politique. Cette condamnation met également en lumière la sévérité des lois sur la diffamation en Inde, où les politiciens utilisent souvent des attaques personnelles pour dénigrer leurs adversaires.