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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Intenses combats persistent au Soudan après cinq jours.

Les deux principaux responsables militaires du Soudan s'affrontent à Khartoum, transformant la ville en champ de bataille où les trêves ne durent que quelques minutes.



Les combats au Soudan continuent malgré la trêve annoncée. Les échanges de tirs et les détonations n'ont pas cessé au cinquième jour des affrontements, et les deux responsables militaires, al-Burhan et Hemedti, s'accusent mutuellement d'avoir violé le cessez-le-feu. Les chancelleries internationales ont appelé à la désescalade, mais les deux camps semblent ne pas respecter leurs engagements. Ce mercredi matin, d'importantes frappes ont été signalées dans le centre-ville de Khartoum, autour du palais présidentiel et du commandement des forces armées, provoquant un immense panache de fumée.


Les civils au Soudan n'ont pas réussi à trouver le sommeil car la trêve tant attendue n'a pas eu lieu. Ils ont besoin d'évacuer les zones de guerre, de faire des provisions, de transporter les blessés dans les hôpitaux ou d'enterrer dignement leurs morts, mais cela est difficile en raison des combats qui ont laissé des cadavres dans les rues de la ville. Des petits groupes de personnes se dirigent vers le sud de Khartoum avec quelques affaires emportées à la hâte dans des sacs en plastique. Contrairement aux affirmations de l'armée ces derniers jours, ce sont plutôt les Forces de soutien rapide (FSR) restées loyales au général Hemedti qui contrôlent de larges pans de la capitale, avec des miliciens qui procèdent à des arrestations, des pillages et des exactions contre les civils dans les quartiers résidentiels. La situation semble hors de tout contrôle.

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