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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Journaliste tué au Liban par un obus de char israélien : soupçons de crime de guerre, selon des ONG


La mort tragique d'un journaliste de Reuters et les blessures de six autres journalistes dans le sud du Liban, le 13 octobre, ont suscité des vagues d'indignation et soulevé de sérieuses questions sur les événements entourant cette tragédie. Une enquête menée conjointement par l'Agence France-Presse (AFP) et le collectif d'experts indépendants Airwars pointe du doigt un obus de char israélien comme étant à l'origine de ce drame déchirant.


Un témoignage poignant de l'horreur de la guerre

Selon les conclusions de l'enquête, sept journalistes arborant clairement des signes distinctifs de presse, tels que des casques et des gilets pare-balles marqués "presse", étaient visés lors de ces affrontements. Les détails révélés par cette enquête, menée sur sept semaines, s'appuient sur un examen minutieux de témoignages, de séquences vidéo, d'images satellites, et même sur la découverte d'un fragment de munition sur les lieux du drame.


Le déroulement du drame

Les événements du 13 octobre ont été atroces. Vers 18 heures, une série de deux frappes rapprochées a touché de plein fouet un groupe de journalistes qui se trouvaient à couvrir les affrontements en cours entre l'armée israélienne et des groupes armés du sud du Liban. La situation dans cette région était déjà tendue, avec des échanges de tirs quasi-quotidiens entre l'armée israélienne et des combattants chiites du Hezbollah et du Hamas.


Parmi les conséquences tragiques de ces tirs ciblés, le décès d'Issam Abdallah, 37 ans, journaliste de l'agence Reuters, et les blessures graves de six autres reporters. Parmi ces derniers, Christina Assi, photographe de l'AFP âgée de 28 ans, a été grièvement atteinte, nécessitant une amputation de sa jambe droite.


Des interrogations sur les conditions du conflit

Ces révélations soulèvent des interrogations sérieuses quant à la nature de ce conflit et suscitent l'indignation des organisations non gouvernementales, qui dénoncent ces attaques contre des journalistes portant des signes distinctifs de presse comme des possibles crimes de guerre.


Une tragédie qui interroge

La violence déployée lors de cet incident tragique remet en question la protection des journalistes dans les zones de conflit et souligne la nécessité impérieuse de garantir leur sécurité lorsqu'ils exercent leur métier dans des conditions déjà précaires. Cette enquête apporte un éclairage crucial sur une tragédie qui interpelle la communauté internationale sur la protection des professionnels de l'information en zone de guerre.

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