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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Kazakhstan : nationalisation après la tragédie minière d'ArcelorMittal


Le peuple du Kazakhstan est confronté à une tragédie sans précédent : la mort de 42 mineurs dans l'explosion survenue dans la mine Kostenko, gérée par ArcelorMittal, la pire catastrophe minière depuis l'indépendance du pays. Face à cette série noire, le gouvernement réagit fermement en envisageant la nationalisation de la branche locale du titan de l'acier.


Les détails de la catastrophe

La détonation, d'une force inouïe, a emprisonné plus de 250 travailleurs dans les profondeurs de la terre, les sauveteurs luttant contre des conditions précaires, telles que l'absence de système de ventilation et des dégâts structuraux massifs. Avec encore quatre mineurs manquants, les perspectives de sauvetage s'assombrissent, laissant peu de place à l'espoir.


Des réactions gouvernementales immédiates et décisives

Devant l'ampleur du drame, le président Kassym-Jomart Tokaïev n'a pas caché son mépris pour les méthodes d'ArcelorMittal, décrétant l'arrêt immédiat de toute coopération avec eux. Les autorités ont promptement engagé des discussions pour une passation de propriété historique au profit de l'État kazakh, signifiant un changement radical dans la gestion de la sécurité des travailleurs et la supervision des pratiques corporatives.


Hommages et deuil national

Les communautés en deuil, en particulier à Karaganda, épicentre industriel, ont commémoré les défunts, mettant en lumière l'héroïsme quotidien des mineurs et appelant à la justice. "Chaque mineur est un héros", souligne un ex-mineur, reflétant la précarité et les risques constants qui pèsent sur ces travailleurs.


Critiques et promesses non tenues

Cette calamité s'inscrit dans un contexte de critiques continuelles envers ArcelorMittal, reprochée pour son faible investissement et ses standards de sécurité inadéquats. Malgré les assurances de l'entreprise, l'historique macabre met en doute la sincérité et l'efficacité de ses engagements.


Jour de deuil et réflexions sur l'avenir

Le pays, en signe de deuil, rappelle le souvenir des quelque 200 mineurs ayant perdu la vie depuis l'effondrement de l'URSS. Cette tragédie soulève une interrogation cruciale sur l'éthique industrielle et l'impératif de préserver la vie humaine au-delà des ambitions économiques. Elle marque un moment de réflexion profonde et peut-être un nouveau chapitre pour l'industrie minière au Kazakhstan, avec l'État jouant désormais un rôle plus prépondérant pour éviter que de telles tragédies se répètent.


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