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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurVolanirina Razafindrafito

Kidnapping à Mangamila : libération des otages contre une rançon de 20 millions d'ariary


Après une période angoissante de dix jours en captivité, deux jeunes femmes et un nourrisson de six mois, enlevés à Anjozorobe, ont été libérés dans le district d'Ankazobe, non loin de la frontière de Betsiboka. Cependant, cette libération a été obtenue moyennant le paiement d'une rançon de 20 millions d'Ariary, un geste désespéré de la part des proches de la famille. Le dénouement de cette situation a eu lieu tard dans la nuit de lundi, vers 22 heures, mettant fin à une période de grande inquiétude pour les familles des victimes.


L'incident initial a eu lieu le vendredi 22 septembre à Fihaonana, Mangamila, dans le district d'Anjozorobe. Un groupe de bandits armés a fait irruption brusquement dans le village, visant spécifiquement un grossiste local. Au cours de cette attaque, les criminels ont volé de l'argent et des objets de grande valeur. Cependant, ce qui a le plus préoccupé la communauté locale, c'est l'enlèvement de trois personnes : une jeune femme et une mère de famille avec son bébé âgé de seulement six mois.


Les ravisseurs ont rapidement formulé leur demande : une rançon de 50 millions d'Ariary en échange de la libération des trois otages. Cette somme exorbitante a plongé les familles dans le désarroi. Face à l'urgence de la situation, elles ont immédiatement entamé des négociations dans l'espoir de ramener les otages sains et saufs.


Au fil de négociations tendues entre les familles des otages et les ravisseurs, un accord a finalement été conclu. Selon les proches de la famille, "la rançon a été réduite à 20 millions d'Ariary, une somme encore considérable mais nettement inférieure à la demande initiale des ravisseurs." Les familles des victimes ont dû rapidement mobiliser les fonds nécessaires pour obtenir la libération de leurs proches, ce qui s'est avéré être un véritable casse-tête financier.


La nuit du lundi, vers 22 heures, l'échange tant attendu a finalement eu lieu dans le district d'Ankazobe, à proximité de Betsiboka. Les otages ont été libérés après le paiement de la rançon, mettant ainsi fin à dix jours d'angoisse insoutenable. Les trois otages sont rentrés indemnes auprès de leurs proches le mardi suivant, soulagés d'avoir survécu à cette expérience traumatisante.


Les gendarmes sont déjà lancés à la poursuite des ravisseurs, travaillant inlassablement pour identifier et capturer les responsables de cet enlèvement. Une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances exactes de l'enlèvement et pour traduire en justice ceux qui en sont responsables.


Ce tragique incident rappelle la vulnérabilité des communautés locales face à la criminalité et met en lumière les défis auxquels les familles doivent faire face pour garantir la sécurité de leurs proches dans certaines régions du pays. La situation souligne également l'importance de renforcer les mesures de sécurité et de lutter contre la criminalité organisée pour protéger la population et maintenir l'ordre public.

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