L’émission « Angaredona » s’est une fois de plus démarquée par la critique virulente des députés de l’opposition à l’égard des institutions majeures de Madagascar. En ligne de mire : la HCC, la CENI et le Gouvernement collégial.
Critique des institutions
L'opposition semble remettre en cause la crédibilité et l'impartialité des institutions clés de la gouvernance malgache. L'accusation principale porte sur l'allégeance supposée de ces institutions à l'ancien président Rajoelina, suggérant qu'elles pourraient être manipulées en sa faveur.
HCC sur le gril
La HCC, en particulier, a fait l'objet de critiques sévères pour ses interprétations récentes des lois, notamment en ce qui concerne la mise en place du Gouvernement collégial. Selon certains députés, cette mise en place n’a pas été faite en conformité avec les dispositions de la Constitution. Le député d'Ampanihy Ouest a fermement contesté l'impartialité et l'intégrité de la HCC, citant l'article 46 de la Constitution comme preuve de ses revendications.
La CENI dans la tourmente
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a également été la cible de vives critiques, avec certains députés appelant à sa suppression pure et simple. Ils préconisent son remplacement par une structure jugée plus crédible, capable de refaire la liste électorale et d'organiser de nouvelles élections.
Remise en question de l'état de droit
La tendance générale de l'émission semble être une inquiétude profonde concernant l'état de droit à Madagascar. Les députés déplorent une série de violations de la Constitution et des transgressions de la loi.
Un message clair
Avec plus de 40 députés rassemblés pour cette émission, selon le député du Ve Arrondissement, le message est clair : une grande partie de l'opposition n'a plus confiance en ces institutions pour garantir une élection libre et équitable.
La situation politique à Madagascar semble de plus en plus tendue. La défiance manifeste de l'opposition envers les institutions pose de sérieux défis pour la stabilité et l'avenir démocratique du pays. Il est essentiel de rétablir la confiance pour assurer une transition politique pacifique.