La perte du Haut-Karabakh a incité l'Arménie à reconsidérer ses alliances, en raison de la perception d'une Russie devenue un partenaire peu fiable. La passivité des soldats russes de maintien de la paix pendant le conflit a exacerbé cette défiance envers Moscou. Désormais, l'Arménie cherche de nouveaux partenaires pour garantir sa sécurité, notamment face à la menace d'une attaque de l'Azerbaïdjan pour obtenir le corridor de Zanguezour.
La nouvelle stratégie de l'Arménie
Le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, mène une stratégie visant à diversifier les alliances de l'Arménie. Consciente de la nécessité de ne pas dépendre d'un seul partenaire, l'Arménie cherche à établir des relations avec plusieurs pays pour sa sécurité et son approvisionnement en armes. Toutefois, elle n'a pas l'intention de rompre complètement avec la Russie malgré les tensions.
Les désaccords avec la Russie
L'Arménie a exprimé des préoccupations concernant la livraison d'armes et d'équipements déjà payés à la Russie, un contrat de plus de 250 millions de dollars qui n'a jamais été honoré. Cette situation a accentué les tensions entre les deux pays.
L'enjeu de la sécurité régionale
L'Arménie est membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une organisation militaire régionale. Elle cherche à renforcer ses relations avec d'autres membres de l'OTSC tout en diversifiant ses partenaires internationaux pour assurer sa sécurité dans une période de grande instabilité régionale.
Les nouveaux défis de l'Arménie
L'Arménie se trouve à un tournant de son histoire en cherchant de nouveaux alliés pour garantir sa sécurité. La défiance envers la Russie et les défis régionaux rendent cette quête de partenaires stratégiquement cruciale pour l'avenir de l'Arménie.
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