👨🏫📚 Les enseignants de l'Ecole normale supérieure (ENS) se joignent au mouvement de suspension des activités pédagogiques et de recherche initié par le SECES. Une situation qui soulève des inquiétudes quant à l'avenir des étudiants.

Le mouvement de suspension des activités pédagogiques et de recherche, initié par le Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES), continue de gagner du terrain. Cette fois-ci, ce sont les enseignants de l'École normale supérieure (ENS) qui ont rejoint le mouvement, entraînant ainsi la suspension indéterminée de leurs activités.
Après les sections du SECES à Fianarantsoa et à Antsiranana, les enseignants de l'ENS d'Antananarivo ont décidé de soutenir cette initiative de protestation. Cette décision a pour conséquence l'interruption des activités pédagogiques et de recherche au sein de l'établissement, et ce, pour une durée indéterminée.
Le Pr Jérôme Rasoloarimanana, porte-parole des enseignants de l'ENS, a souligné les raisons de leur engagement dans ce mouvement : la dégradation de l'enseignement supérieur et le manque de considération envers les enseignants. Il a également fait référence à des épisodes d'intimidation envers les étudiants et à la menace de fermeture de l'établissement. Le représentant a affirmé que les enseignants de l'ENS soutiennent également les revendications du SECES concernant le gel des résultats des examens, ajoutant que la reprise des activités dépendra d'une décision prise à l'unanimité.
Face à cette situation, les étudiants expriment leur inquiétude quant à leur avenir académique. Alors que certaines sections du SECES décident de ne pas achever l'année universitaire en cours, d'autres prévoient des ultimatums pour obtenir des réponses favorables à leurs revendications. Cette situation incertaine soulève des préoccupations quant à la continuité des études et au risque d'une possible année blanche.