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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

L'extrême-droite de Meloni en Italie cherche à contrôler la culture pour propager son "imaginaire".

Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement d'extrême-droite en Italie, s'empare du monde de la culture en plaçant ses alliés à des postes clés, suscitant l'inquiétude de ses opposants.



La droite et l'extrême-droite italiennes prennent le contrôle culturel en remplaçant les responsables étrangers des salles d'opéra et des grands musées. Une nouvelle mesure, en vigueur ce mois-ci, fixe à 70 ans l'âge de départ à la retraite des directeurs, affectant particulièrement les étrangers. Les institutions telles que le Teatro San Carlo de Naples, la Scala de Milan, la galerie des Offices à Florence et la Pinacothèque de Milan verront leurs surintendants étrangers remplacés par des Italiens, conformément à la devise d'extrême-droite "les Italiens d'abord". Le ministre de la Culture justifie cette mesure en soulignant le contraste entre la richesse culturelle de l'Italie et la présence d'étrangers à la tête de ses principales institutions.


L'extrême-droite italienne prend le contrôle de la télévision publique Rai, suscitant des craintes quant à la manipulation de l'information. Des membres du parti Fratelli d'Italia sont nommés à des postes clés, dont Giampaolo Rossi, connu pour ses idées complotistes, en tant que directeur général des radios et des chaînes de la Rai. Cette série de remplacements a déjà entraîné la démission de deux figures historiques des chaînes publiques qui refusent de devenir des "prisonniers politiques". L'administrateur délégué de la Rai a également démissionné en dénonçant une confrontation politique et une tentative de l'extrême-droite de le destituer avant la fin de son mandat.


Giorgia Meloni vise à "libérer la culture italienne d'un système de pouvoir intolérant", mais ses détracteurs l'accusent de propager un récit unifié de droite pour transformer la société italienne. Le ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, affiche ouvertement l'ambition de développer un "nouvel imaginaire italien" pour défendre le conservatisme moral et réhabiliter le sentiment national, affirmant qu'ils sont actuellement menacés en Italie.

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