En ce mois de décembre, alors que les festivités de fin d'année se profilent, la capitale est confrontée à un problème d'hygiène inquiétant. Les rues sont parsemées de déchets, les eaux pluviales stagnent et se mêlent aux eaux usées, créant une situation peu enviable. Pour couronner le tout, des odeurs nauséabondes s'ajoutent à ce tableau peu réjouissant. Mais comment cette situation a-t-elle pu atteindre un tel niveau ?
Il n'est pas étonnant de constater cette situation lorsqu'on observe des endroits tels qu'Andraharo, Anosy, 67 ha et Cenam. Les embouteillages monstres et les odeurs désagréables font désormais partie intégrante du quotidien de la population. Ce constat déplorable découle principalement du comportement irresponsable des usagers des infrastructures publiques. Malgré les mesures préventives prises par la Commune urbaine d'Antananarivo avant la saison des pluies, cette dernière se trouve désormais démunie face à ces actes d'incivisme. Les réseaux d'évacuation des eaux usées sont obstrués par des déchets plastiques et des ordures ménagères, même après leur nettoyage, à l'image du canal Andriantany, pour ne citer que cet exemple.
Cette situation n'est pas le fruit d'un imprévu, mais plutôt le résultat d'un manque de sensibilisation et de responsabilisation. La Commune est confrontée à une tâche herculéenne, avec l'obligation de collecter environ 1 000 tonnes de déchets par jour en ce mois de décembre. Malgré les efforts de sensibilisation visant à instaurer des horaires précis pour le dépôt des ordures ménagères (de 16h à 20h), la population ne semble pas tenir compte de ces directives. Pire encore, avec l'abondance de fruits comme les mangues et les litchis, une coordination efficace s'avère nécessaire pour éviter la propagation des odeurs provenant des déchets accumulés dans divers endroits.
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