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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

La chasse aux eurodéputés s'intensifie au Parlement européen

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

Les résultats des élections européennes dévoilés, les groupes politiques entament des négociations en coulisses pour accroître leur influence au Parlement européen.



Au lendemain des élections européennes du 9 juin, les grandes manœuvres ont commencé au Parlement européen. Les groupes politiques cherchent à attirer de nouveaux membres pour augmenter leur nombre de sièges, une sorte de second tour qui pourrait s'avérer décisif pour les institutions bruxelloises.


Les négociations en coulisses

À peine les résultats des élections européennes annoncés, les négociations en coulisses ont débuté au Parlement européen. Chaque groupe politique tente de renforcer ses rangs en attirant des eurodéputés de formations concurrentes. Cette dynamique rappelle un second tour électoral, où l'issue des tractations pourrait profondément influencer la vie des institutions européennes.


Les groupes politiques en lice

Les groupes politiques sont répartis en sept formations principales, représentant la majorité des 720 eurodéputés nouvellement élus. Parmi eux, on retrouve les droites européennes du Parti populaire européen (PPE), les sociaux-démocrates (S&D), les libéraux de Renew Europe, Les Verts, les droites nationalistes et populistes des Conservateurs et réformistes européens (ECR) et d'Identité et démocratie (ID), ainsi que La Gauche au Parlement européen (GUE/NGL).


Outre ces groupes, certains partis bien établis, mais sans affiliation, cherchent également à se positionner. C'est le cas du Fidesz hongrois de Viktor Orban, qui a quitté le PPE en 2021, et du parti allemand Alternative für Deutschland (AfD), récemment exclu d'ID. De plus, des formations politiques encore embryonnaires ou des élus isolés, sans représentation préalable au Parlement européen, tentent de se faire une place.


Stratégies de recrutement

Pour chaque groupe politique, chaque nouveau membre recruté représente un renforcement de leur position au sein du Parlement européen. Les négociations sont donc intenses et stratégiques, chaque camp essayant de séduire les élus non-affiliés ou insatisfaits de leur groupe actuel. Cette course à la recrue est essentielle pour définir les futurs équilibres politiques et les alliances possibles.


Les enjeux des alliances

Les alliances qui se formeront à l'issue de ces négociations influenceront la gouvernance de l'Union européenne. Les groupes cherchent non seulement à augmenter leur nombre de sièges, mais aussi à renforcer leur capacité à peser sur les décisions politiques. Les alliances stratégiques seront déterminantes pour le choix des présidences de commissions, la répartition des rapports et l'orientation des politiques européennes.


Le rôle des partis non-affiliés

Les partis non-affiliés, comme le Fidesz ou l'AfD, jouent un rôle crucial dans cette phase de négociation. Leur positionnement peut basculer l'équilibre des forces au sein du Parlement. Les partis établis cherchent à les intégrer pour renforcer leur majorité, tandis que ces partis profitent de leur position pour négocier des conditions avantageuses.


Les tractations post-électorales au Parlement européen montrent que les élections ne sont qu'une étape dans la formation des alliances politiques. Les groupes politiques s'engagent dans une véritable course aux recrues, cherchant à augmenter leur influence et à définir les futurs équilibres politiques de l'Union européenne. Les résultats de ces négociations seront cruciaux pour la gouvernance européenne dans les années à venir.

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