Malgré les promesses du président colombien, Gustavo Petro, de mettre fin à la politique répressive, la culture de la coca continue de prospérer. Entre la côte Pacifique et la frontière équatorienne, le trafic et la violence persistante.
Le paysage du trafic de drogue
Dans la région reculée du Nariño, un chemin de ciment étroit se fraye un chemin à travers les champs de coca. Ces plantations exposent leurs feuilles vertes tendres sous le soleil brûlant. À moins de 10 kilomètres de là se trouve la frontière équatorienne, à seulement 30 kilomètres se trouve l'océan Pacifique. Des hommes armés circulent rapidement à moto, et les villageois les saluent discrètement. Certains appartiennent au Front Oliver Sinisterra, une faction dissidente des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), ayant rejeté l'accord de paix de 2016. Ce groupe est soupçonné d'être un fournisseur majeur pour le cartel mexicain de Sinaloa et contrôlerait une partie. du trafic de drogue dans la région.
Échec des politiques antérieures
Malgré les interventions multiples, notamment l'aide militaire des États-Unis et les politiques d'éradication des cultures illicites, la culture de la coca persiste. Les efforts pour substituer ces cultures par des alternatives légales, prévus dans l'accord de paix de 2016, n'ont pas donné les résultats escomptés. Les conséquences de la « guerre contre la drogue » se font sentir avec des centaines de milliers de victimes, et la Colombie reste le premier producteur mondial de cocaïne.
Défis persistants et situation actuelle
La persistance de la culture de la cocaïne souligne les défis complexes auxquels la Colombie est confrontée dans la lutte contre le trafic de drogue. Malgré les ressources financières massives et les actions entreprises, la situation dans des zones reculées comme le Nariño démontre la résilience du trafic de drogue et de ses réseaux criminels.
Enjeux internationaux et répercussions
Ces réalités soulignent les défis locaux et internationaux de la lutte contre le trafic de drogue en Colombie. Les implications de cette persistance sur la société colombienne et la sécurité régionale doivent nécessairement une réévaluation des politiques actuelles, notamment en matière de coopération internationale pour trouver des solutions plus efficaces et durables.
La Colombie demeure confrontée à un défi majeur avec la persistance de la culture de la cocaïne malgré les politiques antérieures. Cette situation souligne la nécessité d'une approche plus complexe et globale pour résoudre ce problème, mettant en lumière les enjeux socio-économiques, sécuritaires et internationaux qui entourent la lutte contre le trafic de drogue dans la région.
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