La controverse de la naturalisation du président Malgache prend des proportions alarmantes
Dans une situation politique tendue, la publication du décret de naturalisation du président de la république Andry Rajoelina a engendré une controverse d'une ampleur inquiétante.
La controverse entourant la publication du décret de naturalisation du président de la république, Andry Rajoelina, prend des proportions inattendues. L'opposition refuse de laisser cette affaire de côté et condamne vivement l'acquisition de la nationalité française par le président, qui n'a pas été divulguée. Les partisans du chef de l'État ont réagi de manière désorganisée et n'ont pas réussi à apaiser une crise qui ne cesse de s'aggraver jour après jour. Cette affaire de naturalisation du président de la république est principalement débattue sur le plan juridique. L'opposition n'a pas hésité à présenter ses arguments juridiques pour dénoncer ce qu'elle considère comme une "haute trahison". Le ton est virulent et l'opposition ne compte pas laisser le chef de l'État se reposer, d'autant plus qu'il a été quelque peu surpris par la publication du décret de naturalisation sur les réseaux sociaux.
Les partisans du régime ont tenté de contrer les critiques, mais leurs actions ont plutôt renforcé les reproches des opposants. Les termes utilisés laissent clairement transparaître leur volonté d'empêcher le maintien du président au pouvoir. Les déclarations de ses proches n'ont pas réussi à dissiper les doutes nés de la divulgation des documents de naturalisation. La presse étrangère a même enfoncé le clou en mettant en lumière les problèmes engendrés par cette découverte. Le journal Le Monde a détaillé les péripéties de cette affaire, ne cachant pas les difficultés rencontrées par le président pour dissiper les suspicions quant à sa bonne foi. Le journal suggère même que ce dernier a perdu la confiance de la France. Ces nouvelles auront certainement des répercussions à l'échelle locale. L'opposition n'a pas l'intention de calmer le jeu et devrait intensifier son offensive contre le pouvoir.